
E S P È C E .
i . Géodie bosselée. Geodia gibberosa.
G . tuberosa , rotundata , tumoribus tuberculisque inoe-
qualibus passim obsita.
Mon cabinet. mém.dnmus. i. p. 334.
Habite.. . . . .Je la crois des mers delaGuiané, l’ayant eue à la
vente dn cabinet de 711. Turgot qui fut gouverneur de ce
pays.
A L C Y O N . ( À lc y o n ium . )
Polypier polymorphe , molasse ou charnu dans l'état
frais , plus ou moins fe rm e , dur ou coriace dans son
dessèchement : composé de fibres cornées , très-petites ,
entrelacées et empâtées par une pulpe persistante.
Des oscules le plus souvent apparens 5 et diversement
disposés à la surface. Polypes à 8 tentacules dans la
plupart.
Polyparium polymorphum , molle S. carnosum in
vivo ; exsiccatione durum vel coriaeeum j jîb r is cor-
neis , minimisj implexis , et pulpa persistente obductis.
Oscula ut plurimiim perspicua „ ad superficiem
varie disposita. Polypi tentaculis octo in plurimis.
o b s e r v à t i o n s .
Sous le nom d’alcyon, il ne s’agit ici que de polypes
munis d’un polypier empâté , cpnstituant une enveloppe
étrangère au corps , soit particulier , soit commun, des polypes
, et non des animaux que l’on a pu confondre
parmi les alcyons, et qui n’ont pas de véritable polypier.
Cela posé, les vrais alcyons nous présentent des polypiers
polymorphes , et en général fixés. Dans l’état frais ,
ils son» mollasses et constitués par une pulpe charnue , souvent
un peu transparente, qui recouvre ou empâte des
fibres cornées , très-fines, diversement enlacées et feutrées.
Ces corps s’affermissent promptement lorsqu’ils sont
exposés .à l’air j et comme leur chair est persistante , elle devient
ferme , dure, coriace, et a un aspect terreux dans son
dessèchement.
On aperçoit a la surface de beaucoup d’alcyons , des
oscules divers en grandeur et en disposition!, et qui sont
les ouvertures des cellules des polypes. Souvent aussi l’on
voit des trous ronds , par lesquels l’eau pénétré pour
porter la nourriture aux polypes plus intérieurs. Il ne
faut pas confondre ces trous de communication avec les ouvertures
des cellules.
Ainsi, les polypiers des vrais alcyons sont essentiellement
constitués de deux sortes de parties ; savoir :
I.Q D’une chair mollasse , presque gélatineuse et persistante
;
2 .0De fibres cornées très-fines, mélangées, enlacées et
empâtées par la chair qui les enveloppe.
Là partie fibreuse qui fait le fond de ces polypiers, et
qui est empâtée ou encroûtée par la chair poreuse qui
l’enveloppe , se retrouve exactement la même que dans
les éponges , et prouve que les polypiers de ces deux
genres sont réellement d’une nature analogue. Mais dans
les alcyons , les fibres cornées sont en général d une finesse
extrême , et la chair qui les empâte est ici entièrement
persistante, c’e s t-a -d ire , se conserve en se desséchant >