
vrfra Gleba? Encycl. pl. 8g. fig. a—3.
Habite l’Océan européen. Le gleba. cité, paraît être une seconde
espèce , dépourvue de tentacules.
L U C E R N A ÏR E . ( Lucernaria ).
Corps lib r e , gélatineux, subconique, ayant sa partie
supérieure allongée et atténuée en queue dorsale, terminée
par une ventouse : l’inférieure plus ample, plus
large ; ayant son bord divisé en lobes ou rayons diver-
gens et tentaculifères.
Bouche inférieure et centrale. Des tentacules courts t
nombreux , globulifères, à l’extrémité de chaque rayon.
Corpus liberurrij, gelatinosum, subconicum ; superna
parte in caudam dorsalem elongato-attenuatâ , coly-
loque terminatâ : infernâ ampliore , latiore, in lobos
aut radios divaricatos et tentaculiferos ad marginem
partitâ.
Os inferum et centrale. Tentacula brévia, numerosa,
globulifera , ad apicem radiorum.
O ÎSEBVATIONS.
Les lucernaires sont, en quelque sorte, des astéries gélatineuses
, dont la partie dorsale est élevée, allongée et atténuée
en queue verticale. L ’extrémité supérieure de cette
queue offre un oscule que l’on pourrait prendre pour un
anus, mais qui paraît n’être qu’une ventouse, au moyen de
laquelle l’animal se fixe et se suspend aux fucus ou autres
corps marins.
SANS VERTÈBRES. ^ 7 ^
Quant a l’extrémité inférieure du même animal, elle
est conoïde , élargie orbiculairement, étalon bord est divisé
, soit en quatre rayons doubles, soit en huit rayons
également espacés, selon les espèces $ quelquefois même
on n’en voit que sept. Au sommet de chaque rayon, l’on
aperçoit des tentacules nombreux, globulifères , fort courts,
mais que l’animal allonge ou replie comme a son gré, et
qui paraissent disposés en faisceau. Lé globule de chaque
tentacule fait encore l’office de ventouse, et l’animal s’en
sert pour saisir sa proie , en y fixant ce globule , et ensuite
repliant ses rayons vers la bouche. Celle-ci occupe
le'Centre du disque inférieur qui est un peu concave , et y
forme une légère saillie à quatre dents.
Les lucernaires commencent à donner une idée des me*
dusaires , et néanmoins elles semblent tenir aux physso-
phores par leur partie dorsale, prolongée verticalement, et
par leur base élargie et lobée ou rayonnée. Leur queue
dorsale ne paraît due qu’a un allongement vertical de leur
estomac, auquel aboutissent des àoecum qui se prolongent
presque jusqu’à l’extrémité des rayons. Des fibres musculaires
, probablement animées par quelques fibrilles nerveuses,
servent aux mouvemens des rayons , et des autres
parties de l’animal.
O. - F. Muller nous a , le premier, fait connaître le
genre des lucernaires, en publiant l’espèce qu’il nomma
L. quadricomis. Depuis , une autre espèce fut découverte,
ainsique quelques-unes de ses variétés que l’on crut pouvoir
distinguer. O r , cette deuxième esjièce ayant été récemment
observée par M. Lamouroux , ce zélé naturaliste
nous a donné des détails fort intéressans sur l’organisation
de ces animaux.
Les lucernaires se nourrissent d’hydres, de monocles, de
cloportes marins, etc. ; il paraît qu’elles répandent la nuit
une lumière phosphorique comme les méduses.