
E S P È C E S.
«• Hydre verte. Hydra -viridis. I.
JJ* viridis sim a , l c iitacuiis subdcnis corpore brc vioribu s .
Trembl. polyp. 1.1. i.f. i. Roës.ins. 3. polyp, t. 88-89. Encycl.
pl. 66. f. 1 à 8.
H. les eaux donees , sous les feuilles des plantes aquatiques. Elle
est petite , a 8 ou 10 tentacules.
a. Hydre commune. Hydra grisea. I.
JJ. tentacules longioribus subseptenis j corpore lutescente.
Ellis, act. angl. 57. t. 19. trembl. pol. 1. t. t .f , 2. Encycl.
pl. 67.
H. les eaux douces. Ses tentacules varient dans leur nombre et
leur longueur.
3. Hydre brune. Hydra fusca. I.
H. tentaculissuboctonis longissimis albidis.
Trembl. pol. 1. t. 1. f. 3—4. Ellis, coral, pl. 28. fîg.C. Roès.
ins. 3. t. 84—85—87. Encycl. pl. 69. f. 1 à 8.
H. les eaux douces. Elle est d’un brun grisâtre, et a ses tentacules
capillaeéeset extrêmement longues.
4- Hydre pâle. Hydra pollens,
H. tentaculis subsenis mediocribus.
Roës. ins. 3. t. 76 —77. Encycl. pl. 6&.
H. les eaux stagnantes , et est rare.
5. Hydre gélatineuse. Hydra gelatinosa.
H. minuta, cylindrica, lactea; tentaculis duodecim cor-
pore brevioribus.
Mull. zool. dan. 3.p. 2§. t. 95. f. 1—2.
H. la mer du nord et se trouve attachée sous les fucus.
6. Hydre jaune. Hydra lutea.
JJ.lutea : capitulo magno, tentaculis subtrigenis brevissi-
mis circumcincto.
Bose. hist. nat. des vers , vol. 2. p. 236. pl. 22. f. 2.
H. l ’océan atlantiq. Attachée au fucus natans.
7. Hydre côrynaire. Hydra côrynaria.
H. alba ; capitulo magno , tentaculis senis brfrvibus et
glandulosis basicincto.
Bosc.rhist. des vers, t. 2. p. 236. pl. 22. f. 3.
H. l ’océan atlant. sur les fucus.
C O R I N E . (C o r y n e .)
Corps charnu, pédicule, terminé au sommet par un
renflement en massue vésiculeuse.
Massue garnie de tentacules éparses. Bouche terminale.
Corpus carnosum, pediculatum , apice clavato-
<vesiculosum.
Clava tentaculis sparsis. Os terminale.
o b s e r v a t i o n s .
Quoique très-rapprochées des hydres par leurs rapports ,
les corines en sont fortement distinguées par la massue vésiculeuse
qui les termine, et par leurs tentacules éparses
sur cette massue. Elles n’ont pas dans leur pédicule
la roideur particulière qu’on observe dans celui des pédicel-
laires. Leur bouche, qui est très-apparente et terminale, a
un mouvement de contraction et de dilatation remarquable.’
Ces polypes sont souvent composés et par suite plus ou
moins rameux. Ils produisent des bourgeons graniformes qui
restent quelque temps attachés au bas de la vésicule qui les
termine.
On connaît six espèces de corines , que l’on trouve fixées
sur différens corps marins. M. JJosc en a découvert trois
espèces nouvelles , sur des fucus dans la haute mer. Hist.
Nat. des vers, vol. 2. pl. 22.