
a3. Asterie dactyloïde. Asterias endeca.
A . undique aculeis mînimis, subpectinatis aspera ; radiis
novem tortuosis.
Asterias endeca. Lin.
Linck. S tell. tab. i 5. f. 26. tab. 16. f. 26. et tab. 17. f. 27.
Encycl. pl. 114 et i i 5. Rumph. mus. t. i 5. fig. F.
2. eadern radiis octo. Linck. St. t. 14. f. a5.
Encycl. pl. 113. f. 3.
Habite les mers du nord. Elle est comme irrégulière, à rayons
tort.ueux dont le nombre varie de six à neuf.
** Corps rayonné.
a/p. Astérie grariifère. Asterias granifera.
A . radiis quinque subteretibus, reticulâto-graniferis : gra-
nis majoribus piliformibus.
Mus. n.°
2. eadern minor, granis omnibus minimis.
Mus. n.o
Habite...........les mers australes. Pérou et le Sueur. Tout le
dos et les côtés de cette astérie offrent une sorte de réseau
a mailles arrondies , dont les bords soutiennent des papilles
graniformes, subsphériques , lisses comme des perles , les unes
fort petites, les autres plus grosses et qui ressemblent à de
petits pois , ou à de petites perles, un peu jiédiculées.
25. Astérie éehinophore. Asterias echinophora.
A . radiis quinque subteretibus, undique reticulato-aculea-
d s ; superficie poris sparsis pertusd,
Pentadactylosaster spinosus. Linck. St. p. 35. tab. 4. n.° 7.
Encycl. pl. 11 g. f. 2— 3.
Seba mus. 3. tab. 7. f. 4.
Petiv. gaz t. 16. f. 6,
Mus. n.°
Habite les côtes de la Virginie. Espèce tranchée et très-distincte
par ses caractères. Elle est pet te, partout hérissée
de piquans soutenus par des nervures en réseau.
26. Astérie glaciale. Asterias glacialis.
A . radiis qumis longis, tortuosis , costato-atigulatis; costis
verrucoso-aculeatis : dorsalibus subtribus.
(A) A . glacialis cancellata : radiis longissimis, dorso bi~
costatis ; nervis transver sis muticis.
Sol echinatus cancellatus. Linck. St. p. 33. tab. 38. et 3g.
Encycl. pl. 117 et n8.
Mon cabinet.
(B) A . glacialis angulosa : radiis crassis, angulatis, dorso
tricostatis; nervis transversis obsoletis.
Asterias angulosa. Muil. zool. dan. a. p. 1. tab. 4-i> encycl.’
pl. 119. f. 1.
Mus. n.o
Habite la Méditerranée et l’océan boréal.' Comme on l’a fait;
je rapporte à cette espèce, deux astéries qui présentent en-
tr’eUes d’assez grandes différences , et qui probablement ne
sont que variétés l’une de l ’autre. Ce qu’elles ont de commun
ensemble, c’est d’avoir cinq rayons anguleux, des
épines portées chacune sur une verrue ou un gros renflement,
et un petit nombre de côtes dorsales, c’est-à-dire, deux ou
trois seulement, sans compter les marginales.
La variété (A) est la plus grande des astéries qui me soit connue.
Son diamètre, de l ’extrémité d’un rayon à celle d’un
autre oppose , est d’un demi-méte (plus d’un pied et demi).
Ses rayons sont linéaires - lancéolés , treillissés sur le
dos., parle croisement des deux côtes épineuses avec les nervures
mutiques transverses. Elle vit dans la Méditerranée.
La variété (B) est bien moins grande ; à rayons épais, plus
anguleux ; a épines portées sur de grosses verrues. Elle n’est
point ou presque point treillissée sur le dos de ses rayons«
Elle vit dans l ’océan.
27. Astérie fine-épine. Asterias tenuispina.
A . radiis subseptenis, angustis, costato-spinos s ; costis
dorsalibus quinatis; spinis Lenuibus, simplicibus, longius•
culis. , ,
Mus. n.°
Habite l’océan européen. Mon cabinet. Peut-être a-t-on con-
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