dans la gorgone verticillaire, mais alternes et distiques. Hauteur
, vingt à vingt^cinq centimètres.
48. Gorgone queue de souris. Gorgonia myura.
G. simplex, filiformis, caudata , albida ; papillis oblongis
ascendentibus , incurvatis , subbifariis.
Mem. du mus. 2 .n.o48.
Mus. n.»
Habite., . . . Ses papilles viennent sur deux côtés opposés , par
rangées doubles, et dans une disposition alterne.
CORALLINE (Corallina.)
Polypier fixé, phytoïde, très-rameux, composé d’un
axe central, et dûm encroûtement interrompu d’espace en
espace.
Axe filiforme, inarticulé, plein, cartilagineux ou corné,
un peu cassant dans l’état sec.
Encroûtement calcaire, dense, uni à sa surface, sans
cellules bien apparentes, interrompu et comme articulé
dans sa longueur.
Polypes non connus.
Polyparium fixum , phythoideum , ramosissimum ,
axe centrali crustdque passim interruptd compositum.
A x is filiformis j inarticulatus , solidus cartilagineus
aut corneus, exsiccatione subfragilis.
Crusta corticalis c aie area 3 densa superficie Icevi-
gata, articulaùm interrupta ; cellulis subinconspicnis.
Polypi ignotfi
O B S E R V A T 10 N S.
Les CQrattines forment un genre bien singulier, qui a dut
toujours embarrasser les naturalistes dans la détermination
de leur rang parmi les autres polypiers.
Comme la plupart constituent des polypiers frêles, délicats,.
et assez finement ramifiés , en forme de très-petites,
plantes, on les a cru voisines des polypiers vagini-
formes , et on les a placées près des sertulaires.
Leurs tiges et leurs branches ne sont cependant point
fistuleuses,, quoique El Iis leur attribue ce caractère ; du
moins celles que j’ai examinées m’ont toujours offert un axe
corné sans cavité distincte. Ainsi ce sont des polypiers cor-
ticifères , qui ont, comme les gorgones / un axe plein,
recouvert d’un encroûtement polypifère ; mais cet encroûtement
est interrompu en articulations.
J’aurais donc découvert le véritable rang des corallines,
parmi les polypiers , en les plaçant à la fin des corticifères,
si Solander 3_ les éloignant des tubulaires , sertulaires , etc.
n’avait déjà eu le sentiment de leurs rapports ; car il les
groupe , dans son ouvrage , avec les corticifères, dans'
l’ordre suivant : gorgone , antipate , isis, coralline , et en
forme une transition aux millépores et madrépores.
Quoique Solander ait convenablement rapproché les
corallines. des autres corticifères , je ne connais point ses
motifs pour ce rapprochement, et son ordre est différent
du mien. J’ai motivé le rang que j’assigne aux corallines ,