brachions qui, eux-mêmes , se lient évidemment aux fur-
culaires.
E S PÈCES .
1. Folliculine ampoule. Folliculina ampulla.
F - folliculo arnpullaceo , pellucido, capita bilobo.
Forticella ampulla. Mall. inf. t. 4°- f- 4—7* Encycl. pl. a i.
f. 5— 8.
H. dans Peau de mer.
2. Folliculine engainée. Folliculina vaginata.
F . folliculo subcylindrico, proelongo, hyalino; animalculo
brevi, caudato , antice truncato.
Forticella vaginata. Mail. inf. t. 44- f- 12 * *3. Encycl. pl. a3.
f. 3a.
H. dans l ’eaa de mer.
3. Folliculine adhérente. Folliculina folliculata.
F . folliculo cylindraceo hyalino adhoerente ; animalculo
oblongo.
Vorticella folliculata. Brug. n.° 33.
Trouvée attachée à la queue du Cyclope pygmée.
BRACH IO N. ( Brachionus. )
Corps libre , contractile , presqu ovale, couvert , au
moins en partie , par une gaine transparente , roide,
clypéacée ou capsulaire , et muni antérieurement d’un ou
deux organes ciliés et rotatoires.
Corpus liberum , contractile , subovatum , vaginâ
capsulari pelluciclâ rigidulâquevestitum v e l squamâ
clypeiformi partim obtectum ; organo ciliato rotato-
rio unico v e l gemino ad orem.
» i '
y
O B S E R V A T I O N S .
St 1 on ne s’est point fait illusion par des attributions arbitraires
a l’égard des parties des brachions , l’organisation
de ces animaux serait beaucoup plus avancée en composition
que ne est celle des polypes et des vrais rotifères. Dans ce
cas, Ion serait fondé à les regarder comme des crustacés microscopiques
qui , sous certains rapports , avoisineraient les
daphnies.
En effet, on a attribué une tête aux brachions, et, h leur
bouche , deux mâchoires longitudinales, qui s’ouvrent et se
ferment, quoiqu’à des intervalles peu réglés.
On assure qu’ils sont ovipares ; que leurs oeufs, après que
1 animal les a évacués, restent suspendus entre la base du
test ou de l’écaille qui les-couvre et l’origine de la queue, ce
qui leur donne un nouveau rapport avec les crustacés.
Ces considérations s’opposeraient donc h ce qu’on puisse
regarderies brachions comme des polypes, si elles étaient
fondées ; car , malgré leurs organes rotatoires , on ne pourrait
considérer ces animaux comme étant du même ordre
que les urcéolaires , les vorticelles, etc. j mais probablement
ces mêmes considérations ne portent que sur des illusions
produites par la petitesse des parties, qui ne permet pas
de les examiner suffisamment, et h-la-fois par l ’opinion qui
suppose inconsidérément que, dans les animaux, il n’y a
point de limites essentielles h l’existence des différens organes
connus.
li me paraît vraisemblable que s i , malgré l’imperfection
de l’organisation des polypes ciliés , la nature a pu, dans les
animaux de cet ordre, former la gaine transparente des
vagmicohs, et ensuite donner lieu h celle des folliculines.