
Callianira• Péron et le Sueur , annales , vol. i 5. p. 6S.pl. a*
fig ‘ 16.
Habite les mers Equatoriales , voisines de la Nouvelle-Hollande-
On y en rencontre des troupes nombreuses.
B É R O Ë . (B e ro e ).
Corps lib r e , gélatineux, transparent, ovale ou globuleux
, garni extérieurement de côtes longitudinales ciliées.
Une ouverture à la base, imitant une bouche.
Corpus liberum, gelatinosum hyalinum , ovale v e l
globosum : extîis costis longitudinalibus ciliatis.
Apertura oriformis ad basim corporis.
O B S E R V A T I O N S .
Les béro'ès semblent avoir des rapports avec les pyro-
somes 5 car, lorsque l’on considère le B. ovale, on croit
voir un pyrosome redressé, et il en est de même du B. cylindrique.
Mais les bèroès sont des animaux simples, et il
n’en est pas ainsi des pyrosomes. Ces animaux ont plus de
rapports avec les médusaires, et cependant ils en sont
trop distincts , par leur conformation générale , pour qu’il
soit convenable de les y réunir comme Linné l’avait fait
d’abord , et comme ensuite l’a fait Gmelin dans la dernière
édition du Systema naturæ.
L’ouverture inférieure, quelquefois fort grande, des bèroès,
est regardée comme la bouche de l’animal. Je soupçonne
néanmoins qu’elle n’est due qu’à l’extrême concavité du
disque inférieur de ces corps, et que la véritable bouche
se trouve dans le fond de cette concavité.
Outre leS caractères de forme qui distinguent principalement
les béroës, on prétend que ces radiaires ont un
mouvement de rotation très-remarquable quelles impri-t
ment à leur corps à l’aide des cils ou cirrhes nombreux dont
leurs côtes longitudinales sont garnies. Ce mouvement sert
à exciter ceux de leur intérieur, et non à les faire nager
pour courir après une proie , car leur forme n’y est nullement
propre ; et partout où ils sont , l’eau leur apporte
également les corpuscules dont ils se nourrissent. Toutes
les autres radiaires mollasses sont dans le même cas. Ces
animaux ont aussi un mouvement alternatif de dilatation et
de contraction que M. Bosc a observé.
Les béro'ès sont très-phosphoriques : ils brillent pendant
la nuit, comme autant de lumières suspendues dans les
eaux j et leur clarté est d’autant plus vive que leurs mou-
vemens sont plus rapides.
E S P È C E S ,
j. Béroë cylindrique. Beroe cylindricus.
B . oblongo-cylindraceus, verticalis , subocto-costalus ; ore
amplo-
Beroe macrostomus. Péron et le Sueur, voyage, r. pl,SU.
fis- É Habite l’Océan atlantique, austral. Péron et le Sueur. Sa forme
générale est la même que celle du pyrosome..
a. Béroë ovale. Beroe ovatus.
B- ovato-conoideus, subocto-costatus\ ore maximo nudo,
* Médusa infundibulum. Gmel. p -3i5a.
Beroe. Brown, jam. 38/|. t. Ifi. f. 3.
Encycl. pl.go. f. x.
a. idem, novem-castalus,