côté tle la tîge dans toute sa longueur. L ’osselet pierreux
de cette virgulaire est atténué aux deux bouts.
3, Virgulaire australe* Tirgularia australis.
V > osse lapideo , tereti ~ subulato : extremitatc crassiore , trun-
catâ.
Sagitta marina alla. Rumph. mus. p. 43. n.° j . et amb. 6.
p. a56.
Scba. mus. 3. t. n/j. f. a.
Mus. n.°
Habite l ’Océan des grandes - Indes. Je ne connais de cette
virgulaire que son axe pierreux , dont le Muséum possède
beaucoup d’exemplaires. Cet axe offre une baguette cylindrique
- subulée , fort longue , blancbe , droite, cassante,
tronquée» son extrémité la plus épaisse , et qui présente des
stries rayonnantes à sa troncature.
Probablement la tige qui contenait cet axe, était garnie
à l’exterieur de pinnules transverses, semi-annulaires, serrées
contre le racbis, et analogues à celles de l’espèce ci-
dessus: ce sont, en effet, les franges variées de rouge,*
de jaune et de blanc , dont parle Rumpbius. Néanmoins
l ’axe de cette tige étant différent de celui de la virgulaire
juncoïde, autorise à distinguer provisoirement celle-ci.
On trouve , dit-on , les baguettes de notre espèce en partie
enfoncées dans le sable , dans une situation verticale,
et ayant leur pointe en bas. Si cela est, Seba s’est trompé
en les représentant fixées sur une pierre, la pointe en
haut.
EN CR I NE. ( Encrinus ).
Corps libre , allongé, ayant une tige cylindrique ou
polyèdre, ramifiée en ombelle à son sommet.
Axe intérieur articulé , osseux ou pierreux.
Rameaux de l’ombelle chargés de polypes disposés
par rangées»
Corpus liberum j elongatum ; caule tereti S. polyé•*
dro j, apice in umbellam rümoso.
A x is centralis j osseus v e l lapideus , articulatus.
Jiami umbellce polypis seriatîm dispositis onusü*
O BS E R V AT I ONS .
Les encrines sont éminemment distinguées des pénna-
tules et des autres genres de l’ordre des polypes flottans ,
par l’axe articulé de leur tige et de leurs rameaux; carac-,
tère qui leur est exclusivement propre.
On ne saurait maintenant douter que Ce que 1 on nomme,
dans les collections, encrinites ou palmiers marins * ne
soit les restes des animaux composés dont il s’agit, restes
qu’on ne trouve communément que dans l’état fossile ,
dans les terrains d’ancienne formation , et dont on ne ren»
contre presque toujours que des individus frustes ou incomplets
, ou que des parties séparées.
La tige des encrines offre un axe articulé) le plus souvent
pierreux , et recouvert d’une chair qui parait peu
épaisse. Ce sont les articulations pierreuses de cet axe, que
l’on trouve le plus souvent séparées les unes des autres,
qui constituent les pierres étoilées , les trodûtes et les en-
troques que l’on voit sous ces noms dans les cabinets d histoire
naturelle, et dont il est fait mention d une maniéré
fort obscuré dans différens ouvrages qui traitent des fossiles.
Non seulement les encrines forment un genre particulier,
Tom. IL