
Habite • • • • ma collection , communiquée par M. Lamouroux.
Son aspect singulier et étranger me fait présumer qu’elle
provient du voyage de MM. Ter on et le Sueur.
1 1 . Cellaire pectinée. Ceîlaria pectinata.
C surculis ramosis , pinnato-pectinatis ; pinnis alternïs,
linearibus, distantibus , patentissimis, bifariam denta-
tis i uesiculis ovalo-lruncatis, plicatis, costatis.
Mus. n.°
Habite l’Océan asiatique, austral. Pérou et le Sueur. Cette
cellaire a un aspect tout-à-fait particulier qui peut aisément
la faire reconnaître. Ses jets, tantôt simples et élégamment
pectines, tantôt soutenant quantité de rameaux
alternes , pareillement pectinés , sont remarquables par
leurs ramilles ou pinnules linéaires , très-ouvertes, écartées
entr’elles, etdentées des deux côtés comme l ’os terminal du
prestis ou poisson-scie. Les dents de ces pinnules paraissent
être l’extrémité saillante et pointue des cellules tubuleuses
et décurrentes de ce polypier. Les vessies gemmi-
fères sont ovales-tronquées , plissécs et striées sur les cô-
- tés. Longueur , cinq à huit centimètres. Ma collection.
12. Cellaire operculée. Ceîlaria operculata.
C. ramosis sim a , striatay rarnis pinnato-pectinatis ; pinnis
altérais linearibus distantibus patentissimis , bifariam
denticulatis ; vesiculis loevibus , ovatis truncatis opercu-
latis.
Mus. n.
Habite.. . . Je la crois du voyage de MM. Téron et le Sueur.
Cette cellaire n’est peut-être qu’ une variété de la précédente:
cependant ses vessies gemmifères sont si différentes:
e t , d’ailleurs, moins élégante et plus diffuse, les dents
latérales de ses pinnules étant très-petites, il paraît convenable
de la distinguer.
13. Cellaire ivoire. Ceîlaria eburnea.
C. ramis articulalis patulis y cellulis altérais, tubulosis,
decurrentibus, super ne obliquis, prominulis , truncatis.
Sertularia eburnea, L in . E sp e r . suppl. a. t. 18.
Ellis corail, t. 2i.n.° 6. fg .a .A .
Habite les mers d’Europe. Ma collection. Elle est très-délicate
, et n’a que deux à trois centimètres de longueur.
14. Cellaire thuia. Ceîlaria thuia.
C . stirpe rigida , fiexuosa , superne paniculata; ramulis
altérais dichotomis y denticulis distichis adpressis altérais.
Sertularia thuia. Soland. et Eli.p. 4<.
Esper. suppl. 2. t. 23.
Ellis corail, t. 5. n.° 9. fig. b. B.
Habite les mers d’Europe. Ma collection. Sa tige est dure,
opaque, flexueuse. Ses rameaux sont transparens, moins
pinnés que dans la çellaire lonchite.
15. Cellaire lonchite. Ceîlaria lonéhitis.
C. pianota , articulala y denticulis altérais , distichis ap-
pressis j vesiculis ovatis operculatis.
Sertularia lonchitis. Soland. et Eli. p. 42.
Sertularialichenastrum. Lin. Esper. suppl. 2. t. 35,
Habite la mer des Indes, etc. Je n’ai point vu cette espèce.
Voyez Sertularia articulata. Esper. suppl. 2. tab, 8.
16. Cellaire ciliée. Ceîlaria ciliata.
C. ramosissima, dichotoma , subserrata ; cellulis al ternis ,
inferne adnatis , superne obliquis et prominulis y ore pa-
tulo ciliato.
Ceîlaria ciliata. Soland. et Èll. p. 24.
Sertularia ciliata. Lin. Esper. suppl. 2. t. 14.
Ellis corail, t. 20. n ° 5. fig. d. D.
Habite les mers d’Europe. Ma collection. Elle est très-rameuse
, verdâtre presque comme un hypnum , à ramifications
grêles, en scie, spinuleuses.-Longueur , trois à quatre
centimètres.
in. Cellaire cornue. Ceîlaria cornuta.
C ■ ramosa y articulata y cellulis tubulosis curvatis , altéra
supra altérant ; seta ad osculumlongissima.
Sertularia cornuta. L in ., Esper. suppl. 2. t, 19.
Ellis corail, t. 21. n.° 1 o. fig. c. C,
Habite les mers d’Europe.