pieds de longueur. Quoique ses polypes ne viennent que
d’un seul côté de la tige , ils sont très-nombreux , très-
seirés, et disposés sur trois rangées longitudinales,
3. Funiculine stellifère. Funiculina stellifera.
F. stirpe simplici, oequali jversùs apicempolypis solitariis.
Pennatula stellifera. MuII. zool. dan. t. 36. f. i—3.
Habite la mer de Norwège , et vit en partie enfoncée dans le
limon. C’est peut-être une séfétille , mais ses polypes n’onl
que six tentacules.
P E N N A T U L E . (Pen natula},
Cotps lib re , charnu , penniforme , ayant une tige
nue inférieurement g allée dans sa partie supérieure J et
contenant un axe cartilagineux ou osseux.
Pinnules distiques, ouvertes, aplaties, plissées , dentées
etpolypifères en leur bord supérieur.
Polypes ayant des tentacules en rayons.
Corpus liber um , carnosum , penniforme, infer ne
nudum, superne pinnatum % a x e osseo suffultum.
Pinnce distichoe , patentes, complanatoe , plie at oe, x
mqrgine superiori dentatoe , poljpiferoe.
P o ljp i tentaculis radiatis,
OBSERVATIONS,
Parmi les conformations singulières qu’offrent les diverses
sortes de polypes composés connus , on peut citer
principalement celle des pennatules, comme étant une des
plus remarquables par sa singularité. Il semble, en effet ,
que la nature , en formant.ce corps animal composé, ait
voulu copier la forme extérieure d’une plume d’oiseau.
La tige des pennatules est allongée, cylindracée ,
charnue et irritable dans l’état vivant , coriace lorsqu’elle
est desséchée ; elle contient intérieurement un axe allongé,
non articulé , d’une nature cartilagineuse ou presqu’osseuse.
Cette tige est nue inférieurement, et dans sa partie supérieure
elle est garnie dé deux rangs opposés de pinnules ouvertes
, aplaties, plissées, très - rapprochées, comme imbriquées
, e t, en général, dentées et polypifères en leur
bord supérieur. Les dents , verrues ou papilles du bord
des pinnules sont des espèces de calices d’où sortent les polypes.
La plupart des pennatules répandent la nuit dans la mer,
une lumière phosphorique^ et blanche , qui leur donne
beaucoup d’éclat.
D’après les observations d’Ellis , on sait que les penna-
iules produisent des vésicules dans lesquelles se trouvent
des bourgeons oviformes qui s’en séparent et se développent
en nouvelles pennatules. Ces vésicules disparaissent
dès que les bourgeons qu’elles contenaient s’en sont détaches.
Les rapports des pennatules avec les alcyons sont moins
grands que ne l’a pensé Pallas. Les alcyons, moins avancés
en organisation que les pennatules , se forment; encore,
ainsique les éponges, un véritable polypier qui les contient
, et qui leur est conséquemment extérieur. Les
pennatules ne sont nullement dans cë cas -, elles Ont un
axe intérieur à leur corps commun , et la composition du
canal alimentaire de chaque polype , approchant probablement,
de celle déjh’ reconnue des vérétilles, indique que
ces polypes commencent a avoisiner les radiai res dans leurs
rapports,