
3. eadein lutea , osculis purpureis.
Mus, n.» mém. du mus. p. 412. ft.° 2.
Habite l’Océan des Grandes-Indes. Pérou elle Sueur• Mon
cabinet. Cette espèce est fort remarquable par ses palmes rétiformes
, ses nombreuses variétés et ses vives couleurs.
3. Mélite textiforme. Melitoea textiformis.
il/, caule brevi] nodoso, in fiabellurn tenuissimum explanato\
ramulis numerosis, filiformibus, reticulatim coalescenti-
bus ; catenarum annulis elongaùs.
Mus. n.° mém. du mus. p. n.° 3.
Habite les mers australes. Pérou et le Sueur.
4. Mélite écarlate. Melitoea coccinea.
IM. pumila , varie ramosa ramis gracilibus, tortuosis, di~
varicatis ; internodiis, obsoletis ; verrucis subsparsis , os-
culiferis.
Isis coccinea. Soland. etEll. p. 107. t. 12. f. 5.
Esper. vol. 1. tab. 3. A. f. 5. et suppl. 3. tab. X,
3. eadem albida.
Mus. n.» mém. du mus. p. 4i 3. ih» 4.
Habite l’Océan indien , les côtes de l ’ile de France.
IS IS . (Isis.)
Polypier fixé , dendroïde, composé d’un axe articulé
et d’un encroûtement corticiforme non adhérent , caduc.
Axe central, caulescent, rameux, formé d’articulations
pierreuses, striées 7 à enlrenoeuds cornés, resserrés.
Encroûtement cortical, contenantles polypes dans l’état
frais, caduc en totalité ou en partie dans le polypier retiré
de l’eau.
Polyparium fixum , dendroideum , axe articulato
crustâque corticiformi non adhoerente compositum.
A x is centralis caulescens, ramosus ; articulis lapi-
deis, striatis ; internodiis corneis coarctatis.
Crusta corticalis in vivo carnosa polypifera; in
polypario e x aquâ emerso non adhoerente , plane vel
partlm decidua.
O B S E R V A T I O N S .
Les isis sont éminemment distinctes des mélites, avec
lesquelles Linné les réunissait, par la nature et la forme de
leur axe, et parce que leur chair corticiforme est tellement
caduque, qu’on ne voit guère dans les collections que l’axe
à nud de ces polypiers.
On peut dire que l’axe des isis est en quelque sorte composé
de deux substances distinctes5 car ses articulations
pierreuses et striées, sont réunies entr’elles par des entre-
noeuds de matière cornée et noirâtre, qui se distinguent des
articulations. Ces mêmes entrenoeuds sont toujours resserrés
et forment des isthmes plus étroits que les articulations ;
tandis que , dans les mélites , ils sont renflés et nodiformes.
Par les parties cornées de leur axe, les isis annoncent le
voisinage des antipates et des gorgones, dans lesquelles l’axe
n’a plus rien de pierreux, mais est tout-à-fait corné.
Dans la première espèce seule , les polypes de l’isis ont
été observés , et l’on sait qu’ils ont huit tentacules ; mais il
est fort rare de voir ce polypier muni de son écorce. Nous
savons seulement par Ellis que cette écorce est épaisse , et
que les oscules des cellules ne font point de saillies à sa surface.