sertnlaria pennaria de Gmelin, figurée dans Cavolini, tab. 5.
fig. i—6 , paraît différer de celle-ci.
6. Plumulaire écbiuulée. Plumularia echiuulata.
PI. nana ; surculis subsimplicibus pinnatis ; pinnis alter-
nis ; drnticulis secundis hispidulis ; vesiculis cristato-
serratis.
Habite l ’Océan européen. Ma collection. Je la dois à M. Des-
champs. Elle est petite comme la plum.sétacée ; mais elle en
est très-distincte.
7- Plumulaire bipinnée. Plumulciria bipinnata.
PI. surculis ramosis bipinnatis ; pinnispinnulisque bifariis
Confettis ; vesiculis tereti-ovatis , subscabris.
Habite l ’Océan indien. Sonnerai. Ma collection. Cette espèce
a l ’aspect d’un lycopode on d’une fougère. Ses jets soutiennent
quelques rameaux alternes, courbés, bipinnés, et à
pinnules serrées les unes contre les autres. Celles qui portent
les cellules sont très-courtes. Les vésicules sont nombreuses ,
cerclées, échinulées. Couleur brune; longueur, quinze à
vingt centimètres.
8. Plumulaire anguleuse. Plumularia angulosa.
PI. stirpe flexuosâ, basi nudd ; ramis altérais, subcom-
pressis , pinnatis ; pinnis bifariis secundis appressis.
Mns. n.o
B. var. stirpe longissimâ.
Mus. n.o
Habite les mers Australes. Pérou et le Sueur. Cette plumulaire
est remarquable par sa tige droite, fléchie en zig-zags fré-
quens, non divisée, mais munie de rameaux alternes, ouverts
ou ascendans , pinués et quelquefois presque bipinnés.
Les pinnules sont courtes et serrées. Leurs cellules sont unilatérales
et ont une petite épine à leur base.
La variété B. offre dans ce genre la tige la plus allongée que l’on
connaisse ; cette tige a environ six décimètres de longueur.
Ses rameaux latéraux sont d’une longueur médiocre.
9. Plumulaire bracliiée. Plumularia brachiata.
PI. stirpe rectâ, basi nudd ; ramis opposito-geminatis ,
longis pinnatispatentibus ; pinnulis tenuibus breviusculis
bifariis subappressis ; vesiculis cylindraceis.
Mus. n.°
Habite les mers Australes. Pérou et le Sueur. La singularité
frappante de cette espece est d avoir les rameaux opposés,
non sur les côtés de la tige , mais sur des points commu ns de
cette tige; en sorte que ces rameaux sont véritablement géminés.
Ces mêmes rameaux sont très-ouverts, viennent par
paires écartées , et ce sont les inférieurs qui sont les plus
longs. Les vésicules sont allongées, cylindrace'es , cerclées,
hérissées sur leurs cercles. Hauteur , vingt-cinq à trente centimètres.
Plumulaire frangée. Plumularia fimbriata.
PI. stirpe ramisque pinnato -fimbriatis ; ramis alternis
bifariis patentibus ; pinnulis creberrimis ciliiformibus.
Mus. n.°
Habite les mers Australes. Pérou et le Sueur. Elle est moins
grande que celle qui précède, et a ses rameaux alternes
plus fréquens , et ses pinnules ciliiformes plus ouvertes.
Ses vésicules sont à-peu-près les mêmes.
Plumulaire scabre. Plumularia scabra.
PI. surculis inferne nudis muricato-scabris : superne ra-
moso-cymosis ; ramis divisis pinnatis ascendentibus ;
cellulis minutissimis.
Mus. n.°
Habite les mers Australes. Pérou et le Sueur. Le port particulier
de cette espèce la distingue éminemment. Ses tiges
nues, scabres , ramifiées en cime vers leur sommet ; ses pinnules
très-fines , serrées et ascendantes ; enfin , ses cellules
mutiques et extrêmement petites, la caractérisent. Hauteur,
douze centimètres.
Plumulaire pinnée. Plumularia pinnata.
Pl. humïlis, surculis simplicibus pinnatis subarticulatis ;
pinnis alternis laxiusculis ; denticulis semi-campanula-
tis secundis ; vesiculis ovatis ore.coronatis.