
Cellepora verrucosa. L in ., Esper. 'vol. 1.1. 2.
B. var. cellulis fauce edentulo.
Mus. n.°
Habite la mediterranée , l’Océan européen et indien. Mon cabinet.
Il forme des lames suborbiculaires, crustacées , ondées,
assez minces , cassantes , et en partie fixées sur des
corps marins. Les cellules s’ouvrent uniquement à la surface
supérieure de ces lames; elles sont quinconciales, inclinées
obliquement , à ouverture peu resserrée , et leur bord en
devant offre une dent conique , quelquefois accompagnée
de deux autres plus petites. Largeur , trois à quatre centimètres
; couleur , fauve ou blanchâtre.
2. Discopore réticulaire. Discopora reticularis.
■* D. crusiacea, lamelliformis-, tenuis, undata, subconvoluta ;
cellulis superficialibus , Joveolalis , contiguis , in retem
dispositis ; ore mulico, subovali.
Mas. n.°
Habite . . . . Cette espèce offre, comme la précédente , une
expansion en lame mince, suborbiculaire, ondée, quelquefois
contournée. Cette lame, tres-fragile , présente à sa
surface supérieure , un réseau régulier , formé par des cellules
en fossettes arrondies et superficielles. Elle est en grande
partie libre, et n’est fixée que par une portion de sa surface
inférieure.
3. Discopore fornicin. Discopora fornicina.
£) crusiacea lamelliforniis , adnata ; cellulis seriatis, con-
tiguis, suborbiculatis ; labio superiori fornicato , pro-
minulo.
Mus. n.°
..........co«/. cum eschardforniculosâ. Pall. zooph. p. 47-
Habite les mers cle la Nouvelle-Hollande. Pérou et le Sueur.
Celui-ci présente encore une lame crustacee, suborbiculaire,
en partie fixée sur les corps marins , et cellulifère en sa face
supérieure. Mais il est très-distinct par ses cellules dont
le bord supérieur est le seul apparent, et s’avance en voûte
on en arcade saillante. L ’ensemble de tontes ces arcades a
un aspect singulier.
4- Discopore crible. Discopora cribrum.
D. Crustacea, lamelliformis, alba ; supernd superficie Jo~
raminibus dislanlibus pertusd.
Mus. n.°
. . . . an Jlustra arenosa ? Soland. et Eli. p. ïr:
H a b ite .... Cette espèee fait, en quelque sorte, douter de son
genre, lorsqu’on la regarde en dessus ; mais, en-dessous,
l ’on distingue facilement, par la transparence de la lame ,
les cellules contiguës et sériales de ce discopore , dont il n’y
a qu’une partie qui s’ouvre à sa superficie. Les ouvertures
de ces cellules ne sont que des troncatures qui les coupent
obliquement, et ne laissent aucun bord en saillie. Il en résulte
que la face supérieure de la lame est perforée comme un
crible. Largeur de la lame , quatre à cinq centimètres.
5. Discopore râpe. Discopora scobinata.
D- lamelliformis, undata, convoluto-tubulosa, exths cet-
lulifera ; cellulis prominulis quincuncialibüs distantibus.
Mus. n.o
Habite---- Je .crois qu’il provient, ainsi que le précédent ■
du voyage de Baudin. Lasurface extérieure de celui-ci ressemble
à celle d’une petite râpe, par la petite saillie des cellules
qui sont tubuleuses, distantes les unes des autréset quinconciales.
La lame que forme cette espèce, est contournée
ou roulée en cornet, e t, d’ailleurs, elle est mince et
fragile comme dans les espèces précédentes.
6. Discoporô petits-rets. Discopora réticulum.
D. incrustans , alba ; Jilis calcariis cancellatim anastorno—
santibus.
Millepora réticulum. Gmcl. p. 3^88.
Esper. vol. 1. p. ao5. tab. XI.
Mus. n.° ' .
Habite la Méditerranée , l’Océan atlantique, sur des fucus,,
des coquilles. Cette espèce forme rarement une lame libre ou
en partie libre , comme celles qui précèdent ; mais elle
s etend et s’applique comme une croate à la surface des
corps marins. Efle est fort petite, blanche, tout-à-fait rétiforme,
et les mailles de son réseau sont de véritables cellule«.