poljphyse me paraissent si particulières, que je crois devoir
distinguer ce polypier comme formant un genre séparé,
mais voisin des acélabules.
ESPÈCE.
1 • Polyphyse australe. Polypkysa australis,
P. culmis numerosis erectis fusciculalis } oapitulis incecjuu-
libus terminalibus.
Mus. n.o
Habite les mers de la Nouvelle-Hollande, sur une venus. Pérou
et le Sueur. Elle est blanche comme les acétabules. Ses
tiges, filiformes et fistulenses, n’ont que quatre centimetres
de longueur. Les vessies paraissent turbinées , rétrécies
vers leur base , arrondies à leur sommet.
TRO IS IÈME SECTION.
IIM/w*
POLYPIERS A RÉSEAU ,
Polypiers lapidescens, subpierreux, a expansions
crustacêes ou frondescentes , sans compacité intérieure.
Cellules petites, courtes ou peu profondes, tantôt
serialesj tantôt confuses, e t , en général, disposées
en réseau, a la surface des expansions, ou sur les
corps marins.
O B S E R V A T Ï O NS.
Les polypiers à réseau appartiennent à une famille
de polypes très-voisine de celle qui précède, par ses
rapports, et qui se lie naturellement avec la suivante sous
les mêmes considérations. Elle est, malgré cela, bien
distinguée de l’une et de l’autre par la forme et'par la
consistance des polypiers qui s’y rapportent, et sans
doute par les polypes eux-mêmes.
I c i, le polypier ne forme plus de tige fistuleuse, comme
ceux de la section précédente. Ce polypier , lapidescent
ou subpierreux, tantôt offre des expansions crustacêes ,
c’est-à-dire, qui s’étendent en forme de croûte mince sur
les corps marins ; tantôt constitue des expansions aplaties,
frondescentes, simples, on se divisant en lobes ou
en lanières ; et tantôt ses expansions aplaties sont portées
sur une tige pleine, comme articulée.
Dansions les cas, les cellules sont petites, sessiles, rarement
diffuses, le plus souvent sériales ou disposées en
réseau à la surface des expansions , soit sur une seule de
leurs faces, soit sur les deux faces opposées. Ces cellules
sont courtes, subtubuleuses, droites ou obliques, tantôt
contiguës, et disposées par rangées régulières ou d’uné
manière diffuse, et tantôt sont isolées ou écartées les unes
des autres. Leur ouverture terminale est un orifice tantôt
orbiculaire , régulier , simple , et tantôt ellipsoïde, subtri-
gone et irrégulier, à bord souvent denté ou cilié. Quelquefois
cet orifice est en partie fermé par un tympan ou
diaphragme operculaire.
Malgré tant de particularités diverses, on reconnaît que
la section des polypiers à réseau embrasse une famille
très-naturelle , qui conduit aux polypiers foraminés.
C’est surtout parmi les différens genres de cette section,
que l’on voit en quelque sorte s'accroître progressivement