
3.° Polypiers à rézeau ;
4*° Polypiers foraminés;
5. ° Polypiers lamellifères.
H,e D iv is io n . Polypiers de deux substances séparées,
très-distinctes.
6. ° Polypiers corticifères $
ij.9 Polypiers empâtés.
O R D R E Q U A T R I È M E .
p o l y p e s f l o t t a s s. ( Polypi notantes.)
Polypes tentacules, ne formant point de polypier, et reunis
à un corps libre, commun , charnu , vivant et axigere.
Le corps commun de la plupart flotte et semble nager dans
les eaux.
ORDRE PREMIER.
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PO L Y P E S C IL IÉ S .
Bouche munie de cils mouvons ou d’organes ciliés et
gyratoites J qui agitent ou fo n t tourbillonner Veau,
mais qui n’arrêtent jamais la proie.
Les polypes ciliés sont si petits , que Muller ne les a
point séparés de sa division des infusoires 5 mais, ayant
une bouche distincte, je crois qu’il convient de les rapporter
à la classe des polypes, dont ils formeront le pre-
/
mîer ordre. Cette opération ne change que la ligne de
démarcation classique, et n’intervertit point le rang de
ces animaux dans la série des rapports.
Quoique très - petits , gélatineux et transparens , ces
animaux néanmoins offrent en eux le produit d’une animalisation
plus avancée que celle des infusoires appendi-
culés, et un nouvel état de choses qui les en distingue.
En e ffe t, outre leur analogie générale, avec les infusoires
du second ordre , tous sont munis d’un organe
digestif, au moins ébauché 5 tous ont une bouche distincte
, qui ne laisse aucune incertitude sur son usage ;
enfin , presque tous ont près de la bouche, ou à son orifice,
soit des cils qui se meuvent en vibrations interrompues
, soit un ou deux organes ciliés , formés en cercle ou
en portion de cercle, qu’ils font rentrer ou saillir comme
spontanément, et tourner avec une grande vitesse.
De part et d’autre , les mouveméns de ces organes agitent
l ’eau ou la font tourbillonner , et pressent son entrée
dans la bouche. Voilà donc déjà l’établissement d’organes
particuliers qui exécutent une fonction utile à la
digestion ; puisque, par le moyen de ces cils mouvans,
ces animaux excitent dans l’eau un tourbillonnement ou
une agitation qui attire dans leur bouche les corpuscules
ou les animalcules dont ils se nourrissent.
A in s i, la nature n’ayant encore pu donner à ces polypes
les moyens de saisir leur proie, elle les a munis de
ceux qui peuvent l’attirer et l’amener dans leur organe
digestif ; et voilà une première action particulière dont
aucun infusoire n’offre d’exemple.
Parmi les polypes ciliés, les premiers genres com