
Respiratio : pori v e l tubuli externi acjuam spi-
rantes.
Generatio : Gemmarum internarum aceivi ovaria
simulantes.
O E S E RV A T IO N S.
En sortant de la classe des polypes , on arrive, par
une espèce de transition des polypes flottans aux radiais
res mollasses, à la 3.e classe du règne animal, à celle
qui comprend les radiaires. Là , on trouve des animaux
très-distingués des polypes, par une forme générale qui
est propre à la plupart, et par une situation comme renversée
de leur corps; tous enfin offrent une organisation
intérieure plus composée. Ces animaux , qui appartiennent
à une Brandie latérale de la série naturelle, sont
encore apathiques , quoique leur organisation soit plus
avancée et plus composée que celle des animaux des deux
classes précédentes.
I c i , l’on observe des formes tout-à-fait nouvelles , qui
se rapportent à un mode assez généralement le même :
o r , ce mode est la disposition rayonnante des parties
tant intérieures qu’extérieures , dans un corps le plus souvent
très-raccourci et orbiculaire.
Ici encore, au lieu d’un seul organe spécial intérieur
du i.er ordre, comme dans le plus grand nombre des
polypes, on en aperçoit partout au moins deux ; savoir :
un organe digestif, et un organe respiratoire.
L organe digestif, le premier et le plus important de
tous les organes spéciaux intérieurs, s’est montré pour la
première fois dans les polypes et se trouve aussi dans
toutes les radiaires; mais dans la plupart de celles-ci, il
est singulièrement composé. Il y est, en effet, constitue
par un sac alimentaire fort court, mais augmenté sur les
côtés par des appendices ou des cæcum souvent vasculi-
formes et très-ramifiés. Quoique variant dans sa forme,
selon les organisations dont il fait partie, cet organe,
une fois formé, ne manquera désormais dans aucun des
animaux des classes qui suivent.
L ’organe respiratoire j le plus important de tous les
organes spéciaux intérieurs, après celui de la digestion ,
est effectivement le second organe du i . er ordre què la
nature a institué dans les animaux, et il paraît qu’elle n’a
commencé à l’établir que dans les radiaires. Ils.y.mon-
tre dans des pores ou des tubes extérieurs qui aspirent
l’eau, et la transportent intérieurement par des canaux
ou des espèces de trachées aquifères. L ’organe alors en
sépare l’air qui fournit son oxigène au fluide nourricier,
et qui en outre y forme , dans plusieurs, des réservoirs
particuliers pleins d’air , qui aident l’animal à se soutenir
dans le Sein ou à la surface des eaux. Or, l’organe
respiratoire une fois établi, se retrouve aussi dans tous
les animaux des classes suivantes ; mais la nature varie son
mode, étant obligée de l’accommoder partout aux organisations
dont il fait essentiellement partie.
On peut dire que les radiaires, en général, ne sont
point, comme les polypes, des animaux à corps allongé ?
ayant une bouche supérieure et*terminale , le plus souvent
fixés dans un polypier , et n’ayant qu’un seul organe
spécial du i . er ordre , celui de la digestion ; mais que ce