Beroe. Base. op. subs. 3. p. ia3. t. ity.fî,g. 5.'
Encÿcl. pl. 90. f. 3.
Habite les mers d’Amérique, et sa variété, les mers d’Europe’
3. Béroë globuleux. Beroe pileus.
B . globosus ; costis octo , cirrhisque duobus ciliatis, proe-
longis.
Médusa pileus. Gmel. p. 3i 5a-
Beroe. Bast. op. .subs. 3. p. ia6. 1 . 1^. fig. 6— 7.
Encycl. pl.90. jig. 3—4-
Habite la Méditerranée, l’Océan atlantique. Il paraît se rapprocher
des noctiluques par ses rapports.
N O C T IL U Q U E . (Noctiluca).
Corps très-petit , gélatineux, transparent, subspliéri- .
que, réniforme dans ses contractions, et paraissant enveloppé
d’une membrane chargée de nervures très-fines.
Bouche inférieure , contractile , infundibuliforme ,
munie d’un tentacule filiforme.
Corpus minimum , gelatinosum, hycilinum , sub-
sphoericum , in contractionibus reniforme , pelliculd
vents tenuissimis nervosa vestitum.
Os inferitm 3 contractile ; infundibuliforme, tenta-
culo jïliformi instructum.
O B S E R V A T I O N S .
M. Suriray , médecin, recherchant, dans le port du
Havre, la cause de la phosphorescence des eaux de la
mer e n certaines circonstances , a observé le noctiluque ,
l’a décrit et figuré dans un mémoire dont il a fait part
à la classe des sciences de l’Institut. Il le regarde comme
étant la cause , au moins la principale, de la phosphorescence
de la mer en certains temps.
Le noctiluque est quelquefois d’une abondance telle qu’il
forme une croûte assez épaisse à la surface de l’eau. Sa
forme est sphérique ; mais dans ses contractions , il prend
quelquefois celle d’un rein j il n’est pas plus gros que la
tete d une petite épingle, et sa diaphanéité égale celle du
cristal.
Au milieu de sa partie inférieure , on observe une ouverture
, de laquelle sort un tentacule filiforme qui paraît
tubuleux, et à côté une espèce d’oesophage en entonnoir.
Dans les contractions, le tentacule disparaît quelquefois.
Son intérieur offre souvent de petits corps ronds, groupés,
que M. Suriray prend pour des oeufs , et qui ne peuvent
être que des gemmes réproducteurs. A l’extérieur, on
aperçoit des vaisseaux très - fins , ramifiés presqu’en réseau.
On sait depuis long-temps que la phosphorescence des
eaux de la mer est due à des animaux de diverses gran»
deurs , parmi lesquels il y en a de très-petits et même
microscopiques. Ce sont ces derniers, et surtout les
luques qui , par leur nombre prodigieux, rendent, en certains
temps, la mer singulièrement lumineuse.
On ne connaît encore qu’une seule espèce de noctiluque ,
si les gleba de Forskal n’en offrent pas quelques autres.
ESPÈCE.
1. Noctiluque miliaire. Noctiluca miliaris.
Noctiluca. Suriray, mém.