
E S P È C E S .
1 . Corine écailleuse. Coryne squamata.
C- pedunculis simplicibus / clavd ovato-oblongd, basigem-
mifera; tentaculis setaceis.
Hydra squamata. Mull. zool. dan. t. 4- Encycl. pi. 69. f.
xo— 11.
H. l ’océan Boréal.’
2. Corine glanduleuse. Coryne glandulosa.
C. filiformis subramosa ; clava ovatd j tentaculis brevibus
apice globosis.
Tubularia Corjna. Gmel. n.° i 3. Pall. Spicileg. zool. 10. t. 4-
f. 8. Encycl.pl. 6g. f. i 5— 16.
H. l ’océan , sur les fucus, les sertulaires.
3. Corine multicorne. Coryne multico rnis
C.pedunculis simplicibus brevibus clavd oblongâ termina-
tis ; tentaculis numerosis subcirratis.
Encycl. pl. 6g. f. ia—13. Forsk. anim. p. i 3i et le. t. 26. fig,
B. b.
H. au fond de la mer, entre des fuens.
4* Corine amphore. Coryne amphora.
C . pediculo brevissimo ; clavdoblongo-turbinatâ maxima}
tentaculis numerosis apice globosis.
Bose. hist, des vers , a. p. 240. pl. 22. f. 6.
H. l’océan atlant. sur les fuens.
5. Corine sétifère. Coryne setifera.
C. davis oblongis sessilibus fuscis ; tentaculis setaceis
erectis.
Bosc.hist. des vers , 2. p. 240. pl. 22. f. n.
H. sur les fucus natans.
6. Corine prolifique. Coryne prolifica.
C-pedunculis subsimplicibus proelongis } capitulis elonga-
tis j tentaculis brevibus globuliferis } globis ineequa-
libus.
Bose. hist. des vers , 2. p. 23g, pl. 22. f. 8.
H. l ’océan atlant. snr les fucus. (Voyez clava parasitica. Gmel.
syst. nat. 5.jp. 3i 3i. )
P É D I C E L L A I R E . (Pedicellaria.)
Corps fixé, constitué par un pédicule roide, qui se
termine au sommet par un renflement en massue ou en
tête.
Massue garnie d écaillés ou de barbes rayonnantes.
Bouche terminale.
Corpus pediculo rigido fixum , apice clavato-capi-
tatum ,* clavd squamis aut aristis radiantibus termi-
natâ. Os terminale.
O BS E R V À T I O N S.
Ce genre laisse en quelque sorte de l’incertitude sur son
caractère de polype nu , et sur sa véritable famille.
En effet, les pédicellaires ont le corps grêle, roide, un
peu dur et nullement contractile 3 ce qui est très-singulier ,
et semble indiquer que ce que l’on prend pour leur corps
n’est réellement qu’un fourreau qui contient le polype : c’est
au moins une peau durcie par des particules calcaires qui
s’y sont déposées.
Ce corps est terminé au sommet par un renflement en
massue ou en tête , ce qui fait paraître le polype pédiculé*
Selon les espèces, le renflement terminal est tantôt presque
nu, tantôt garni de lobes aristés, ou d’écailles rayonnantes ;
et dans le milieu se trouve une ouverture terminale , qui est
la bouche du polype, ou peut-être seulement l’orifice de son
fourreau.