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8. Méandrine ondes-étroites. Meandrina phrygia.
M. Subhemisphoerica ; anfractibus perangustis, longis,
nunc redis, nuiic tortuosis ; lamellis parvis , remotius-
culis; collibus perpendicularibus.
Madrep. phrygia. Soland. et EU. t. 48. f. a.
Madrep . filograna. Esper. ï. t. 22.
Seba. mas. 3. t. i n . f. 4«
Mas. n.°
Habite l ’Océan des Grandes-Indes et la mer Pacifique. Elle
n’est point rare dans les collections. Mon cabinet. Elle a
quelques rapports avec la M. labyrinthiforme.
9. Méandrine filograne. Meandrina filograna.
M. globosa , subgibbosa ; anfractibus superficialibus , an~
gustissimis, tortuosis ; lamellis parvis, remotis 5 collibus
filiformibus.
"Madrep. filograna. Gmel. n.° 1 1^-
Gualt. ind. t. 97. in verso.
Mas. n.°
Habite les mers de l’Inde. Espèce .très-distincte, et qui varie à
masses gibbeases, sublobées. Mon cabinet.
MONTI CUL AIRE. (Monticularia.)
Polypier fixé, pierreux , encroûtant les corps marins,
ou se réunissant, soit en masse subglobuleuse, gibbeuse ou
lobé e , soit en expansions subfoliacées ; à surface supérieure
hérissée d’étoiles élevées,, pyramidales ou colli-
naires.
1 Etoiles élevées en cône ou en colline; ayant un axe central
solide, soit simple , soit dilaté, autour duquel adhèrent
des lames ravonnantes.
SANS VERTÈBRES. • ^ 4 9
Polyparium lapideum , J ix um , strata incrustans^
ve l in massam subglobosam , gibbosam aut lobatam
conglomeratum , <vel in lobos subfoliaceos explanatum ;
supernâ superficie stellis elevatis,pyramidatis aut colli-
naribus echinatâ.
Stelloe prominuloe conicæ aut colliniformes ; axe
solido centrali j simplici ve l dilatato , lamellis radian-
tibus bine adnatis circumvallato.
O B S E K V A T IONS.
Dans les monticulaires, comme d a n s les meandrines, les
cônes élevés et les monticulesjsont des parties qui occupent
les interstices que les polypes laissent entr eux ; en sorte
que c’est dans les vallons mêmes que se trouvent les polypes
, où ils paraissent adhérer les uns aux autres par une
espèce de confluence.
Cette considération, que confirme l’examen des polypiers
, fait sentir les grands rapports qui existent entre les
monticulaires et les meandrines; mais , dans les monticulaires
, les cônes , ainsi que les monticules, sont isoles, circonscrits
; tandis que, dans les méandrines, les collines ne
le sont pas.
Ainsi les monticulaires constituent un genre particulier
très-distinct des méandrines , et qui l’est davantage encore
des autres genres qui appartiennent aux polypiers pierreux
lamellifères.
Depuis que j’ai établi ce genre dans mes Cours , M. Fischer,
demeurant'» Moscow , l'a reconnu de son côté , et la
institué sous le nom d'hydnophora. H y a rapporté plusieurs
espèces qui ne me sont pas connues.