grêles, drchotomes, très-divisés , cirreux ;■ les rayons
aplatis en dessous, cylindracés sur le dos.
Bouche inferieure et centrale. Dix trous allongés ^ sous
le disque et vers son bord.
Corpus orbiculare, depressum, dorso nudurn , ad
periphoeriam radiatum ramosissimum ,* radiis unise-
nahbus , elongatis gracilibus , dichotomis , cirratis ,
infra planulatis.
Os in fe r uni centrale : foramina decem , elongata x
infra discum, versus marginem.
O B S E R V A T I OH S.
Les euryales , dont Linné ne connut qu’une espèce qu’il
désigna sous le nom d'asterias caput méduses , sont très-
distinguées des ophiures et des comâtules , en ce que leurs
rayons sont dichotomes et très-divisés.
Ces stellérides , auxquelles LzVzcA donnait le nom Castro-
phjrton, ont un aspect très-particulier, non seulement à
cause de la division singulière de leurs rayons, mais en outre
parce que ces rayons, fort allongés et cirreux, ont leurs dernières
divisions très-nombreuses , très-fines, presque capillaires.
Effectivement, les rayons des euryales , qui partent d’un
corps ou d’un disque en général très-petit, ne sont toujours
qu’au nombre de cinq à leur origine • mais ils se bifurquent
dans certaines espèces un si grand nombre de fois , qu’on
prétend avoir compté jusqu’à huit mille de leurs branches.
On dit en outre que les rayons des euryales , qui tendent
a se recourber tous à-la-fois en dessous, c’est-à-dire, du cote
de la bouche , leur servent à arrêter la proie , et peuvent
même l’amener à la bouche par leur manière de se contracter
tous ensemble. Cette faculté , qui leur serait commune
avec les comâtules , les distinguerait encore des ophiures
celles-ci ne faisant pas un pareil usage de leurs rayons.
Les rayons pris à leur naissance sont d’abord assez gros ,
mais ils s’atténuent graduellement ensuite , de manière qu’à
leur extrémité leurs divisions sont très-menues. Ces rayons,
cylindracés sur le dos, aplatis en dessous, ne sont jamais
pinnés ou pectines sur les côtés par des rangées régulières
d’épines ou de papilles, comme dans les comâtules et les
ophiures.
En la face inférieure du disque des euryales , ôn voit dix
ouvertures oblongues , deux entre chaque rayon , distantes
entr’elles et de la bouche , et situées assez près du bord. Ces
ouvertures serventà donnerpassageàdes organes rétractiles,
probablement tentaculaires,
E S P È C E S .
i . Euryale verruqueuse. Euryale verrucosum.
E. disco lato, superne costis verrucosis radiato ; radiis suh~
tiis planulatis, bifariam papillosis : pupillis minimis ,
h inc pectinatis , submarginalibus.
Aslrophylon sculatum. Linck. St. p. 65. tab. 29.
N.° 48. Knorr. délie, tab. G.
Rumph. mus. t. 16.
Asterias euryale et asterias caput medusce. Gmel. p. 3i6y.
Mus. n.»
Habite la mer des Indes. Mon cabinet. Belle et grande espèce,
celle des euryales connues qui a le disque le plus large, et
à-la-fois l’une des plus remarquables par les verrues grani-
forines qui se trouvent sur les côtes dorsales de son disque et
sur le dos de ses rayons. Ces côtes, au nombre de 10, sont