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rugis lon^tudinalibus, angustis, papillosis asperatdj pa-
pillis exilibus.
Mus. n.°
Habite les mers australes. Péron et le Sueur. Dans cette espèce
, les papilles sont très-fines, forment des rangées étroites,
serrées et rudes au toucher. Les étoiles sont a peine apparentes.
La surface inférieure, quoique nue, offre quelques
hosselettes éparses, rares.
7. Agarice explanulée. Agaricia explanulata.
A . explanata , partim incrus tans ; stellis confertis, inter
se implexis ; lamellis medio latioribus et crassio-
ribus.
■ Madrep pileus. Ësper. vol. 1 . 1. 6. synonimis exclusis.
Mon cabinet.
Habite...', probablement l’Océan indien. Ce polypier n’ a aucun
rapport avec le madrep. pileus de Linné , qui est une
fongie. Il tient un peu des «planaires 5 mais ses étoiles non
circonscrites lui donnent plus de rapport avec les agarice*.
Sa surface inférieure est nue > légèrement s triee.
M É A N D R I N E . (Meandrin a.)
Polypier pierreux, fixé, formant une masse simple,
convexe, hémisphérique ou ramassée en houle.
Surface convexe , partout occupée par des ambulacres
plus ou moins creux, sinueux, garnis de chaque côté de
lames transverses, parallèles, qui adhèrent a des crêtes
collinaires.
Polyparium lapideum J ix um , in massam simplicem
hemisphoericam vel sphoeroideam glomeratum.
Convexa superficies ambulacris subexcavatis , répandis,
sinuosis, ulroque latere lamellosis obtecta. Lamelloe
transversoe et pcvrcillelce , cristis collinciribus cidncitce.
O B S E R V A T I O N S .
Les méandrines forment évidemment un genre particulier
, bien remarquable et facile à distinguer au premier
aspect. En effet, au lieu d’étoiles isolées ou circonscrites,
on ne voit à la surface de ces polypiers , que de longs sillons
sinueux , plus ou moins creux , irréguliers, et qui
ont leurs côtés garnis de lames transverses et parallèles , qui
aboutissent à des crêtes collinaires. Ces ambulacres peuvent
être comparés à des vallons tortueux, séparés par des collines
pareillement tortueuses.
Les sillons ou vallons de ces polypiers ne sont que des
étoiles allongées, confluentes latéralement ; et c’est dans ces
vallons que se trouvent des polypes qui adhèrent les uns
aux autres. Les collines lamelleuses, au contraire, occupent
les interstices de ces rangées tortueuses de polypes, et les
séparent.
Ici,les vallons ainsique les collines ne sont point véritablement
circonscrits, quoiqu’ils offrent des interruptions
diverses. Mais, dans les monticulaires, les cônes saillans et
les monticules sont généralement circonscrits.
Les lames qui, de chaque côte , garnissent les collines ,
sont perpendiculaires à la direction de ces collines et de leurs
vallons. Ces lames , le plus souvent, sont inégales entr’elles,
quoique parallèles et dentées en leur bord.
Ces polypiers forment des masses simples , convexes,
hémisphériques , souvent glomerulées en tete ou en boule ,
dont le volume est quelquefois considérable.
Lorsqu’ils commencent à se former , ils qe constituent
qu’un corps turbiné , calyciforme, fixé inferieurement par
un pédicule central très-court. Alors on voit que leur sur