espèces différentes. Elles offrent effectivement des différences
assez remarquables dans lenr forme généralejmais les caractères
de leurs surfaces , en dessus et en dessous, sont à-peu-près
les mêmes dans toutes ces variétés. Cette astérie est rouge *
violette, brillante de couleurs , et ressemble à une fleur lorsqu’elle
est vivante.
18. Astérie patte-d’oie. Asterias membranacea.
A . complanata, submembranacea , utrinque tuberculis sub-
hispidis granulosa $ angulis quinque amplis acutis j disco
dorsali squamoso.
Asterias membranacea. Retz. Gmel. p. 3i 64.
Linct. St. p. 29. tab. 1. n.° 2.
Mus. n.0
Habite la Méditerranée. Celle-ci et la suivante sont extraordinaires
par leur grand aplatissement et leur peu d’épaisseur.
19. Astérie rosacée. Asterias rosacea.
A . complanata, submembranacea , utrinque tuberculis mi-
nimis et subhispidis granulosa ; lobis obtusis brevissi-
mis j disco dorsali nudo.
Encycl. pl. 99. f. 2— 3.
2. var. lobis senis. Mus. 11.0
3. var. lobis quindenis. Mus. n.°
®abite........ Quelque voisine que soit cette astérie de la précédente
par ses rapports, elle me paraît s’en distinguer constamment
par la forme de ses lobes, et par le défaut d’écailles
au centre et sur les côtes de son disque dorsal. Effectivement,
la surface supérieure ou dorsale de l’astérie rosacée n’offre
partout que de petits tubercules’, tous semblables , qui lui
donnent l ’aspect d’une peau de chagrin.
La variété 3 est fort grande et singulièrement remarquable
ayant quinze lobes courts, qui la font ressembler à une’
rose des vents.
20. Astérie hélianthe. Asterias helianthus.
A . orbicularis, multiradiata, subtils concava , papilloso-
echinata ; papillis seriatis : dorsalibus brevioribus.
Encycl. pl. ic8— 109.
Mus. n.
H a b ite ...............C 'e s t une des astéries les plus singulières èt les
plus curieuses ; elle est orbiculaire , convexe en dessus , concave
en dessous, et divisée dans sa circonférence en trente à
trente-six rayons étroits, rapprochés, arqués, quelquefoi*
un peu enroulés, et hérissés de pctitespapilles disposées par
rangées longitudinales. Sa largeur est de i/| à 16 centimètres.
Aslérie échinite. Asterias echinites.
A . orbicularis , multiradiata, spinoso-echinata 5 spinis basi
tomentosis , subarticulatis : dorsalibus validioribus, lon-
gioribus et acutioribus.
Soland. et Eli. tab. 60 à 62.
Encycl. pl. 107. A. B. C.
Mus. n.° ,
Habite l ’océan des Grandes-Indes. Cette astérie n’est ni moins
singulière, ni moins curieuse que la précédente , et c’est de
toutes les espèces connues celle qui est la plus épineuse. Elle
est orbiculaire , discoïde , légèrement convexe en dessus avec
le centre un peu enfoncé, et divisée dans sa circonférence en
seize à vingt rayons assez épais et très-épineux. Toute sa surface
supérieure est muriquée comme le dos d’un hérisson. La
plupart des épines dorsales ont plus de deux centimètres de
longueur. La largeur de cette astérie est de i6à22 centimètres.
Astérie à aigrettes. Asterias papposa.
A . dorso marginibusque penicillis papposis muricata ; ra-
diis subtridenis, lanceolatis.
Asterias papposa. Lin.
Linck. St. tab. 17. f. 28. et tab. 32. f. 52.
Encycl. pl. 107. f. 4—5. Sebamus. 3. t. 8. f. 5.
2. eadem minor, disco dorsi concavo.
Linck. St. tab. 34- f- 54-
Encycl. pl. 107. f. 6— 7.
Mus. n.°
Habite l’océan européen et asiatique. Mon cabinet. Cette espèce
est fort remarquable et n’est point rare ; elle est roussâtre ou
ferrugineuse, et a l’aspect d’un petit soleil , ayant douze à
quinze rayons lancéolés, moins longs que le diamètre du
disque.