E S P È C E S .
1. Rhizophyse filiforme. Rhizophysa jîliformis.
R. Jili/ormis ; lobis lateralibus, oblongis, pendulis , seriatis,
subsecundis.
Physsophora filiforrnis. Forsk.Jig. Ægypt. p. i 2o.n.o \ 1 . et io
tab. 33. fig. F. encycl. pi. 89. f. 13.
Rhizophysa. Peron e lle Sueur , voyage, pl. 29. f.3.
Habite la Méditerranée. Cet animal peut se contracter et se
raccourcir presqu’en une masse subglobulense.
2. Rhizophyse rosacée. Rhizophysa rosacea.
R. orbicularis, depresso-conica ; lobulis lateralibus, folia-
c c is , in rosam densam imbricntis,
Physsophora rosacea. Forsk. f. Ægypt. p. iao. n.» 46. et ic. tab.
43* Jig- B. b. Encycl.pl. 89. f. ro—11.
Habite la Mediterranée. Largeur , un pouce.
PH Y S A L IE . ( Physalia).
Corps libre , gélatineux , membraneux, irrégulier
ovale , un peu comprimé sur les côtés, vésiculeux intérieurement
, ayant une crête sur le dos, et des tentacules divers
sous le ventre.
Tentacules nombreux, inégaux, et de diverses sortes :
les uns filiformes , quelquefois très-longs ; les autres plus
courts et plus épais.
Bouche inférieure, subcentrale.
Corpus liberum, gelatinosum membranosum , irre-
gulare , ovatum „ ad latera subcompressum , intiis ve-
siculosum; dorso subcristato ; ventre tentaculis variis
instructo.
Tentaculi numéro s i, v a r ii, inoequaîes : alii filiformes
interdüm longissimi ; alii breviores et crassiores*
Os inferum, subcentrale.
O B S E R V A T I O N S .
Je rapporte à ce genre Yholothuria physalis de Linné ,
dont Sloane a publié une assez mauvaise figure, et qui
n’est ni une holothurie, ni une tlialide , comme le pen«
sait Bruguière ; mais qui est très-voisine des vêlelles par
ses rapports , ainsi que de la nombreuse famille des médu-
saires.
Cette radiaire mollasse, que les marins connaissent sous
le nom de galère ou de frégate, fait partie d’un genre particulier
dont on connaît déjà plusieurs espèces bien distinctes.
Sa forme irrégulière, sa crête dorsale, et les tentacules
très-longs et pendans qu’elle a sous le ventre, la distinguent
éminemment des vêlelles. Par cette même crête, et
par son intérieur vésiculeux, elle diffère de toutes les mé-
dusaires connues.
La bouche des physalies est inférieure , sans être
tout-à-fait centrale. Les tentacules qui l’avoisinent ou l'environnent,
et qui , conséquemment, sont situés et pendans
soUs le ventre de l’animal, sont nombreux, très-inégaux
et de diverses sortes.
Les uns sont plus courts , plus épais, et paraissent terminés
en suçoirs ; les autres sont fort longs, filiformes ,
comme ponctués par la diversité de leurs couleurs locales ;
car ils sont vivement colorés de différentes manières,
et il y en a de rouges , de violets , et d’un très - beau
bleu.