les analogues de cps tubes, comme l’a dit Bujfon ?
Montfort prétend avoir observé dans leur intérieur
de vrais animalcules. On voit que toutes ces
questions sont encore bien obscures, mais qu’elles
sont de la première importance, même pour la
physiologie générale. Il n’y a que les habitans du
bord de la mer qui aient la facilité de les résoudre.
2°. Dans le sexe femelle.
Cés organes-ci sont plus simples. L ’ovaire occupe
la même place que le testicule, est enveloppé
de même dans- une capsule membraneuse
à laquelle il ne lient que dans un endroit par
des vaisseaux.
Cette capsule est simple dans le poulpe. La seiche
l ’a divisée en deux par une cloison.
Non développé , l’ovaire ressemble a 1 arbre le
plus compliqué et le plus agréable. Il a des milliers
de ramifications. Les oeufs y grossissent inégalement
, et au bout d’un certain temps on les y
trouve gros , pressés les uns sur les autres, et
anguleux.
De la capsule partent , dans le poulpe et le
calnxcir sagitté de la Marck , deux conduits.
Ceux du poulpe , que j’ai vus quand ils n e—
toient pas remplis , étoient minces , à parois ridées
intérieurement. Ils aboutissent aux deux côtés de
l’anus. Au premier tiers de leur longueur est une
espèce de noeud, qui n est autre qu une glande
que les oeufs doivent traverser, et qui leur fournit
Sect. IV. Art. I. Génèr. des mollusques. 17 1
sans doute la matière de leur enveloppé. Elle est
divisée comme une orange par des cloisons longitudinales.
Le calmar sagitté a ausfi dépareilles glandes,
mais beaucoup plus grandes à proportion, ovales ,
Situées à l’issue même de chaque oviductus , et
divisées par des cloisons minces, et extrêmement
nombreuses , en une infinité de couches transversales;
L ’oviductus y entre par le côté, qt s’y rétrécit
beaucoup avant de sortir.
1 La seiche et le calmar commun n’ont qu’un
seul oviductus , terminé par une glande pareille
aux deux du calmar sagitté.,
L ’oviductus du calmar commun est plus long
que celui des autres , et fait deux circonvolutions.
Les issues des oviductus*idn.c«//7z«r sagittésont
au côté interne des branchies. Celle de l’oviductus
simple de la seiche et du calmar est près de la
branchie gauche, au même endroit que le pénis
du mâle.
Ces trois espèces ont de plus deux énormes
glandes ovales-, divisées comme celle qui termine
l’oviductus , par des cloisons transversales , et
ayant leurs issues aux deux côtés de l’anus. J ’ignore
leur Usage.
On sait que les oeufs du poulpe et du calmar
sont rassemblés en petits boudins , par une matière
gélatineuse, et ceux de la seiche en grosses
grappes comparables à celles des raisins, par une
matière ductile. Il est probable que celle matière