antérieures et postérieures de ce canal, et se terminent
à l’hymen. Un grand nombre de cryptes
versent dans l’intérieur du vagin une humeur
muqueuse qui y parvient immédiatement, ou découlé
auparavant dans des lacunes plus ou moins
profondes, qui se remarquent plus particulièrement
à la paroi inférieure du vagin. La secrétion
de cette humeur augmente beaucoup toutes les
fois que des désirs amoureux , ou l’acte meme
du coït gonflent de sang les parties génitales.
Enfin deux petites glandes rondes, analogues à
celles dites de Cowper dans l ’homme , situées
de chaque côté de l’origine du Ÿagin , versent
dans ce canal, suivant quelques anatomistes, par un
seul conduit excréteur, le liquide qu’elles produisent.
Telle est la conformation ordinaire des organes
de l’accouplement dans la femme. Elle ne présente
de différence dans les différentes nations,
que celle qui dépend de la grande proportion des
nymphes chez les femmes de l’Asie et de l’Afrique,
et celle beaucoup plus singulière, concernant ce
que plusieurs voyageurs ont appelé le tablier des
hottentotes , et dont quelques autres voyageurs
ont nié l’existence. Il résulte des observations de
MM. Pérou et Lesueur, consignées dans un mémoire
lu à l’Institut national, que ce tablier est
en effet un appendice distincte des grandes lèvres,
de 8 i centimètres de longueur dans une femme
adulte, adhèrent dans son tiers supérieur, qui
en est la partie la plus étroite, à la conimissure
supérieure des grandes lèvres au-devant du
clitoris, et se divise vers la moitié de la hauteur
de la vulve en deux lobes qu i, rapprochés l’un de
l’autre , couvrent cet orifice. Cet organe accessoire
est formé d’une peau molasse , ridée , fort extensible,
entièrement dépourvue de poils , un peu rougeâtre
, quoique de la même couleur que le reste
de la peau , se fronçant d’ailleurs comme celle du
scrotum de l’homme. On ne le trouve que chez les
femmes d’une nation qui habile au midi du Cap de
Bonne-Espérance , que les Hollandois appellent
JBoschismans, et le Vaillant Houzwâana. Elles se
distinguent encore des femmes hottentotes par d’énormes
fesses formées d’une masse de graisse.
B. Dans les mammifères.
Les petites lèvres ne s’y rencontrent pas. C’est
une organe de plaisir de moins -, mais son défaut
est bien compensé par la quantité de sang qui
afflue dans leur vulve , au temps de la chaleur,
gonfle toutes ses parties et les rend extrêmement
sensibles.
Les grandes lèvres semblent même manquer
souvent : l’orifice de la vulve, au lieu d’être entouré
de ces replis épais , ne présente fréquemment
qu’un bord assez mince.
La manière dont ils s’accouplent pour la plupart
rendoit inutile le mont de Vénus, qui n’existe
pas conséquemment.
Tous les mammifères paroissent avoir un cli