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 du  testicule,  et qui percent ensuite,  l’un  
 l’epididyme,  et  l’autre  la  substance  du  premier.  
 Les  rameaux  de  l’épigastrique ,  de  l’ombilicale,  
 de  la  honteuse  interne  et des honteuses  externes,  
 concourent,  avec  ces  artères,  à  porter  le  sang  au  
 testicule,  et  particulièrement  à ses  enveloppes;  ils  
 ont  des  veines  analogues ;  mais  les  spermatiques  
 sont  remarquables  par  les  valvules  quelles  ont,  
 contre  l’ordinaire  des  veines  des  viscères,  et par  
 le plexus épais, connu  sous  le nom de corps  pam-  
 piniforme, qu’elles forment  au sortir du  testicule,  
 et qui s’étend à travers l’anneau jusque dans l’abdomen  
 :  elles se  rendent dans la  veine-cave , dans les  
 érnulgentes  ,  et  même  dans  les  lombaires  et  les  
 iliaques. 
 Les nerfs des testicules  viennent des plexus mésentérique  
 et  rénal  ;  leurs  enveloppes  en  reçoivent  
 des lombaires. Ces nerfs donnent aux testicules  
 une  sensibilité  exquise,  qui les  distingue  de  tous  
 les autres organes sécréteurs. 
 B.  Dans  les  mammifères. 
 Les  testièules  varient  principalement  dans  leur  
 situation , d’où dépend la  présence ou l’absence d’un  
 scrotum.  Ils sont  constamment  suspendus dans un®  
 semblable  bourse  dans les  quadrumanes ;  dans  la  
 plupart - des  carnivores ,  tels  que  les  ours,  les  
 mangoustes, les chats, où on les voit en arrière du  
 bassin, au-dessous de  l'anus,  les hyènes f  les martes  
 ;  dans les  pédimanes  et  les  autres  didelphes ,  
 tels  que  les  kanguroos  et  le phascolome,  qui ont  
 cette  bourse  longue  et  suspendue  en  devant  du  
 bassin,  et dans laquelle les  testicules sont collés l’un  
 contre l ’autre, sans cloison celluleuse intermédiaire ;  
 dans les  lièvres, où  elle est  partagée en  deux  sacs  
 assez  distincts, dans  les gerboises,  dans la plupart  
 des  rumitians et dans les solipèdes. 
 Ils  sont  serrés  sous  la  peau  du  périné  dans  les  
 pachydermes y les  civettes, ou sous  celle de l’aine ,  
 dans  les  chameaux y  les  loutres;  ils  se  glissent du  
 bas-ventre dans l’un ou l’autre de ces endroits, particulièrement  
 au temps des amours ? dans les chéiroptères  
 , les  taupes, les musaraignes et les hérissons,  
 parmi les carnassiers,  et dans le très-grand nombre  
 des  rongeurs ,  tels  que  les  rats,  les  cabiais 3  les  
 agoutis y  le porc-épic ,  le castor ,  Y ondatra,  les  
 écureuils. Ils restent constamment, dans l’abdomen,  
 placés  à  côté des reins,  dans Vèchidnè ,  Yornitho-  
 rinque3 Y éléphant, le daman, les amphibies et les  
 cétacés. Dans ce cas ,  ils sont  enveloppés et retenus  
 en position par une production du péritoine très-analogue  
 aux ligamens larges de la matrice, et manquent  
 de crémaster. Ce muscle, destiné à lès  soutenir, ou  
 à  les  faire  changer  de  position,  lorsqu’ils  en  sont  
 Susceptibles, de venoirin utile ; mais  il  existe  toutes  
 les  fois  que  les  testicules,  peuvent  sortir  de  l ’ab--  
 domen,  et paroît d’autant plus fort que  ces  organes  
 sont  plus  pesans  et  plus  libres. 
 La  tunique  vaginale  est  constante.  La  position