Leçon X V I , art. II. On n’a décrit que les
muscles temporo-maxilliens, zygomaio- maxil-
liens , et les deux ptérygoïdiens, com me muscles
releveurs de la mâchoire inférieure, communs à
tous les mammifères. Plusieurs rongeurs en ont
une cinquième paire très-remarquable. Elle commence
, dans le ècabiais où M.J.-F, HïeckelYa.
découverte le premier, par un ventre très-épais,
qui s’attache supérieurement sur la partie la plus
avancée de l’os maxillaire supérieur , se porte
delà en arrière et un peu en bas à travers le
grand trou sous - orbitaire qu’elle remplit, et se
change au-delà, en un tendon fort, qui descend
presque directement à la mâchoire inférieure, à
laquelle elle s’insère, en dehors des ptérygoïdiens
externes , vis-à-vis de la première molaire, c’est-
à - dire dans la partie îa plus avancée du canal
dans lequel s’attachent les derniers muscles. Les
autres rongeurs, qui ont les trous sous-orbitaires
extrêmement grands, tels que les agoutis, le
porc-épic , les gerboises ( t, II, p. 90) ont ces
muscles disposés de même $ mais dans quelques
genres , au lieu de passer par l’espèce de canal
que lui fournit, dans les précédens, l’os sus-maxillaire
, il s’élève de la mâchoire inférieure, en
se glissant dans une échancrure que cet os présente
sous son apophyse zygomatique, et s’attache
dans une fosse plus ou moins large et profonde,
creusée dans le même os, au devant des orbites.
Cette fosse s’étend , dans le castor, sur l ’os intermaxillaire.
Dans Vécureuil) le muscle mandibulo-
maxillien s’attache , par un large ventre , sur toute
la portion de l’os sus-in axillaire qui est au-devant
de l’orbite î ses fibres vont delà très - peu obliquement
en arrière , et se changent en un tendon qui
se fixe à la face externe de la mâchoire inférieure,
vis-à-vis delà deuxième molaire. Ce muscle
est extrêmement fort dans les rats , où il se trouve
caché, ainsique dans les écureuils, par le zygo-
mato - maxillien ; sa portion inférieure est épaisse
et musculeuse comme la supérieure. Par sa direction
oblique de bas en haut et d’arriere en avant ,
le mandibulo - maxillien fait faire à la mâchoire
inférieure un mouvement dans ce dernier sens,
tout en la rapprochant de la supérieure , comme
les autres releveurs de cette mâchoire. En supposant
même les incisives de cette mâchoire fixées,
pour ainsi dire , sur le corps rongéable, il peut
faire glisser de haut en bas, contre ce corps , les incisives,
supérieures, en abaissant tout le museau. Il
sert donc puissamment à l’espèce de mastication
qu’exercent ces animaux. Ceux qui se nourrissent
d’herbes , tels que les lièvres et les marmottes ,
n’ont que les releveurs prdinaires.
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Dans quelques - uns des oiseaux de Get ordre
les glandes salivaires n’ont qu’un seul canal excréteur
: la mouette est dans ce cas.
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