la vessie ; et leurs canaux excréteurs ont plusieurs
orifices dans l’urètre , de chaque côté de ceux des
vésicules séminales. Les deux autres forment des
renflemens ovales de chaque côté de l’endroit indique
, enveloppés, dans toute leur étendue, par des
fibres musculaires et tendineuses : elles ont chacune
une douzaine d’orifices , formant deux rangées ,
dans la portion de l’urètre à laquelle elles adhèrent.
Les phoques ressemblent, à cet égard , comme à
beaucoup d’autres , à la loutre.
Cette glande forme de nouveau dans les cétacés
une seule masse très-volumineuse , (fui recouvre
une grande partie de la première portion de l’urètre
, particulièrement en dessus, et est elle-même
recouverte par un muscle très-fort : son intérieur
présente, dans quelque sens qu’on la coupe, les ouvertures
d’une foule de cellules; l’humeur qu’elle
sépare arrive dans l’urètre par plusieurs orifices.
IV. Des glandes de Co-wper.
A. Dans l ’homme.
Les glandes qui portent ce nom, dans Y homme ,
sont au nombre de deux, situées immédiatement
derrière la bulbe de l’urètre : elles ont la grosseur
et la forme d’un pois, un tissu jaunâtre, une structure
lobuleuse et un seul canal excréteur, qui perce
obliquement l’urètre et s’ouvre dans sa partie bulbeuse.
Ces glandes ont échappé souvent, à cause
de leur petit volume, aux recherches des anatomistes,
On seroit tenté de croire, par la même
raison >
raison, qu’elles ne jouent, chez l’homme, qu’un
rôle très-secondaire. Il n’en est pas de mênie
comme nous allons nous en convaincre, dans plusieurs
mammifères , où elles sont en général plus
développées à proportion , et chez lesquels leur volume
excède quelquefois de beaucoup celui d©3
prostates. ,
B. Dans tes autres mammifères.
Ces glandes existent dans tous les quadrumanes
; dans les chéiroptères , dans 1’ichneumon , et"
sans doute dans les autres mangoustes, dans la
civette , Yhyènç , les chats , tous les dhdelphes, les
rongeurs ( excepté lés lièvres proprement dits ) ,
\es pachydermes, et la plupart des ruminaUs
Elles.manquent dans les ours, le raton, \e hé*
risson , la taupe, et, à ce qu’il paroît, dans tous les
plantigrades , les mangoustes exceptées ; dans la.
loutre et les autres vermiformes ; dansies chiens ;
dans plusieurs ruminans , tels que les cerfs ; dans
les solipèdes, les phoques , parmi les amphibies
et les cétacés.
On voit qu’elles se trouvent assez souvent avec
les prostates et les vésicules séminales , ou avec les
vésicules séminales et les vésicules' accessoires , ou
avec les prostates seulement. Il paroît même que
dans quelques didelphes , elles sont absolument
seules ; aussi semblent - elles très-essentielles, dans»
tous les animaux de cette famille.
Leur structure n’est pas toujours parfaitemeïïÉ
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