X X X e L e ç o n . Excrètionà.
le bassinet confondu avec les calices, quoique les
reins aient quatre mamelons. Dans les ours, la loutre,
les phoques, etc. il y a autant d’entonnoirs ou de
calices que de petits reins ; ils se réunissent successivement
en troncs qui se confondent en un
réservoir ou en un bassinet. On n’en compte que
trois dans Yéléphant, dont les deux antérieurs
forment un premier canal, auquel vient bientôt
se joindre le troisième. Il h’y a donc point de
bassinet.
Quant à l’uretère , il a généralement la même
direction , la même marche et la même terminaison.
S a structure , son diamètre et sa longueur
proportionnés paroissent également constantes.
Le marsouin et le dauphin manquent de même
de bassinet. L ’uretère semble commencer dans, le
sinus par la réunion des branches que fournissent
les calices antérieurs. Il se porte delà jusqu’à
l’extrémité postérieure du rein par où il sort, et
grossit à mesure qu’il reçoit des branches d’autres
petits reins, entre lesquels il reste enfoncé pendant
ce trajet. Il est accompagné par une branche
principale de l’artère rénale , qui diminue de
diamètre à mesure qu’elle se porte en arrière , en
donnant des rameaux aux petits reins.
En général, dans tous ces reins extrêmement
divisés, ceux de Yours, de la loutre, des amphibies
, des cétacés , toutes les branches des
artère» rénales ne s’y introduisent pas par le
sinus ; plusieurs d’entr’elles vont au contraire
par un chemin plus direct aux petits reins auxquels
elles sont destinées. Il en est de même
des veines. Ces dernières ont dans les chats une
disposition remarquable. Sept ou neuf branches
principales remplissent, en partie , les sillons
qui séparent les bosselures qui se voyent à la
surface de chaque rein , et vont en convergeant et
en augmentant de diamètre dans le sinus, où elles se
terminent dans le tronc de la rénale. Ces veines ressemblent
aux sinus cérébraux : leur canal présente,
du côté du rein, un angle criblé d’orifices des veines
qui s’y rendent de l’intérieur de cet organe.
Telles sont à peu:près les particularités les plus
remarquables que nous ont offertes les vaisseaux
sanguins des reins.
C. Dans les oiseaux.
Les reins des oiseaux diffèrent , à beaucoup
d’égards , de ceux que nous venons de décrire.
Ils sopt enfoncés à la même hauteur derrière le
péritoine, dans plusieurs fosses creusées le long
de la face supérieure du bassin, et mieux assujettis
encore que ceux des mammifères.
Leur forme est toujours irrégulière, plus ou
moins alongée , dépendante eh partie des os
contre lesquels ils sont collés, et presque constamment
divisés en lobes par des scissures plus ou
moins profondes. Le plus souvent le premier lobe
est séparé du reste , et forme la portion la plus
large de chaque rein..
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