peu au-dessus de l’insertion du canal déférent ;
Swammerdam les figure rompues un peu plus
loin. Les testicules sont moins grands dans le
pavonia que dans le ver à soie.
J ’ai observé la deuxième forme dans le sphinx
du Tithymaîe, et c’est absolument la même que
Swammerdam représente dans le papillon de
jo u r de Vortie tpap. urticoe). Le canal commun,
beaucoup plus long, se partage aussi en deux
longues et minces vésicules , dans chacune desquelles
entre un canal déférent j mais ces deux-ci,
au lieu d’avoir des testicules séparés, se réunissent
en une masse testiculaire unique et arrondie.
Voilà les espèces d’insectes où j’ai observé jusqu’ici
les organes du sexe mâle : j ’en trouve dans
Swammerdam trois que je n’ai point vues , mais qui
s’accordent pour le fond avec les précédentes.
\ J abeille ydans les hyménoptères, a deux grosses
vésicules ovales, deux testicules arrondis, avec
de longs canaux déférens filiformes j il y a deux
petites vésicules accessoires, courtes et minces ; le
canal commun est renflé avant d’entrer dans la
verge.'
Le- stralyomys, dans les diptères , a deux testicules
ovales , formés, comme ceux du silpha et
de la sauterelle, de petits vaisseaux hérissés ; deux
canaux déférens, et deux vésicules simples et filiformes.
Le canal commun est médiocre.
Dans la mouche du from age, au contraire , il
y a un très-long canal commun ; les canaux défé-
Sect. IV. Art. IV. Gén ér. des insectes,. 197
rens sont très-courts , et les vésicules séminales
grosses , ovales et bilobées.
B. Organes femelles.
Us sont beaucoup plus uniformes que les males,
dans toute cette classe.
Us consistent en général en un oviductus commun
, ouvert à la vulve, et se divisant à son
origine en deux branches, qui se divisent elles-
mêmes chacune en un certain nombre de boyaux
coniques plus ou moins longs. Les oeufs sont disposés
dans l’intérieur de ces boyaux , de maniéré
que les plus gros sont les plus près de l’oviduc^
tus, et. que les autres vont en diminuant, par
degrés, jusqu’à la pointe du boyau, où ils deviennent
imperceptibles. Lorsque les oeufs sont sortis , les
boyaux restent vides. On les voit déjà dans les
chrysalides , un peu avant leur métamorphose.
Dans l’oviductus commun aboutissent des vaisseaux
secrétoires de diverses formes, qui y déposent
une liqueur propre à enduire les oeufs ou à en
faire la coque.
Dans le scarabè nasicorne il y a six tubes ovi-
fères de chaque côté , contenant chacun cinq ou six
oeufs -, à l’oviductus aboutissent une vésicule ovale ,
et un vaisseau grêle , mais de longueur médiocre.
Les carabes ont dix ou douze tubes, et les
diiisques douze ou quinze ; l’oviductus n’a qu’une
vessie simple et petite, qui se prolonge davantage
dans le carabe.