el leur tissu paroîl absolument uniforme dans toute
leur épaisseur.
Comme dans les mammifères , la veine capsulaire
y forme, à cause de son grand diamètre,
une espèce de sinus contenu dans leur épaisseur.
Celles d’une autruche, que nous avons disséquée,
étoient composées de lobes et de lobules, à la vérité
peu séparés Toutes deux avoient une forme
oblonguej mais celle du côté gauche etoit plus
étroite et plus alongée que la droite.
D. Dans les reptiles.
Les corps que l’on a pris pour ces organes, et
qui se rencontrent dans les trois premiers ordres
de cette classe r sont encore plus petits , à proportion
, que dans les deux classes précédentes , et
totalement séparés des reins. Ceux des cheloniens
tiennent aux veines émulgeutes. Ceux des ophidiens
et des sauriens sont dans le repli du péritoine ,
qui réunit les ovaires et les ovid-uetus.
Nous décrirons ici provisoirement les corps frangés
des batraciens, sans décider cependant que
ce sont des organes analogues aux glandes surrénales.
Ces corps tiennent en apparence aux tes*-
ticules dans les mâles , et aux ovaires dans les
femelles, aussi ont-ils été décrits par Swammer;-
dam et Roesel avec ces organes. Ils sont composés
d’un pédicule , qui se joint plus particuliérement à
la veine émulgente de son côté , et de deux, trois,,
quatre, sept franges et plus, dont la grosseur
varie beaucoup , suivant l’âge et la saison. C’est
dans les têtards qu’ils nous ont paru les plus grands
à proportion.
Nous les avons trouvés, au contraire, assez minces
et grêles dans des grenouilles femelles qui n’a-
voient pas encore pondu leurs oeufs , quoique
Roesel dise que ces organes croissent avec ceux
de la génération. Dans cet état de maigreur , si
l’on peut s’exprimer ainsi pour des corps entièrement
graisseux et vasculaires, on apercevoit clairement
i que chaque frange a , dans son axe, , un
petit cæcum rempli de sang veineux duquel on ne
voit naître aucune ramification. Les cæcums de
toutes les franges se réunissent dans le pédicule
en un tronc commun, qui se jette dans la plus
grosse veine émulgente de son côté. Chaque petit
cæcum est comme plongé dans un petit cylindre
de graisse , qui semble avoir transsudé de ses parois
et forme avec lui toute la masse de la frange.
La sécrétion de la graisse pouvant beaucoup varier
, on sent qu’il doit en résulter de grandes différences
da,ns le volume de ces corps, comme nous
l’avons d’aborâ annoncé. Il est remarquable qu’ils
sont à proportion plus considérables dans les têtards.
Sides observations ultérieures prouvent, comme nous
le présumons, qu’ils sont plus considérables avant
l’engourdissement qu’après, quoique Roesel annonce
, en quelque sorte, des observations contraires
, nous serons justifiés de les avoir soupçonnés
être des espèces d’épiploons ( tome 4, p. 8a).