grande difficulté de lui donner la direction propre
au coït.
Les ours, le raton et le chien, etc.,' ont un petit
muscle dont les fibres charnues partent des branches
du corps caverneuxj et se réunissent à un tendon
moyen qui se fixe à la verge au-dessous du pubis.
Dans la guenon callitriche, où nous l’avons également
trouvé ,■ il n’avoit pas de tendon moyen, et
de voit servir à comprimer la veine dorsale.
Enfin , nous avons trouvé dans les ruminans un
ischio - bulbeux, qui s’attache à la tubérosité de
l ’ischion, et s’élève obliquement en dedans pour
s’attacher au bulbe avec son semblable : il tire le
bulbe en bas et en avant, et contribue un peu , à ce
qu’il paraît, à l’allongement de la verge.
r. Vaisseaux sanguins et nerfs de la verge.
a. Des vaisseaux sanguins.
Les artères principales de la verge viennent,
dans Yhomme, de la honteuse interne : 1 elles naissent
d’une branche de cette artère qui est d’abord
couverte par le transverse du périné, pénètre entre
le bulbo-caverneux et l’ischio-caverneux , ensuite
entre les branches de l’ischion et du pubis et celles
du corps caverneux, donne en chemin deux artères
importantes au bulbe de l ’urètre ,' parvient sur le
dos de la verge et s’y divise en deux autres branches
: l ’une règne sur cette partie jusqu’au gland,
fournit de petits rameaux aux parois externes du
S ect. II. A r t . Ê Org. mâles de l ’accoupl. io5
corps caverneux, et se termine en un grand nombre
de ramifications qui vont particulièrement au gland
et aü prépuce ; c’est l’artère dorsale de la verge,
L ’autre, l’artère caverneuse, pénètre dans le corps
caverneux, et s’avance dans l’inlérieur de ce corps
jusqu’à son extrémité, en diminuant à mesure et
en donnant une foule de ramifications.
Les veines de la même partie se réunissent, pour
la plupart, à un seul tronc 5 celui de la veine dorsale
, qui règne sur le dos de la verge et se rend
dans le plexUsv veineux qui enveloppe la prostate et
le col de la vessie. Elle a des valvules, comme
toutes les veines sujettes à être comprimées.
Quelques autres ramifications des plus superficielles
se rendent à la saphène ou à la crurale.
On trouve à cet égard une tres-grande confor
mité dans la plupart des mammifères. Les principales
artèrës de la verge ont généralement l’origme
qui vient d’être indiquée : celle du corps caverneux
y pénètre toujours, dès sa base, par une ou plusieurs
branches.
Les veines forment, à la superficie de cet organe ,
un plexus très-compliqué , dont les principales
branches se rendent à la saphene ou à la crurale-,
à une et quelquefois à deux veines dorsales.
b. Des nerfs de la verge.
Leur nombre et leur grandeur sont parfaitement
en rapport avec la grande sensibilité de cet organe.
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