long et gros boyau , ayant trois inflexions, dont la
càvité est divisée/dans les deux tiers de sa longueur,
en uhe foule de petites cellules à parois membraneuses.
Son dernier tiers est un simple canal ,
qui s’ouvre dâtts un corps arrondi, assez consistant,
placé sur le col de la vessie , dont l’intérieur
est divisé par des lames membraneuses , comme le
boyau séminal, en un grand nombre de petites
cellules que l’on trouve remplies , comme les précédentes,
d’une humeur séminale coagulée. Cette
sorte de réservoir reçoit aussi les canaux déférens ,
et communique dans Turètre par deux petits orifices.
Les vésicules séminales sont très-petites dans les'
galêopithècjues. Elles ont un volume médiocre
dans les chàuve-souris, où elles forment deux
sacs arrondis , blanchâtres, à cavité simple , à parois
glanduleuses.
Elles sont d’une énorme proportion dans les
hérissons, chez lesquels elles excèdent de beaucoup
le volume des testicules. Elles forment quatre
ou cinq pàquëts de chaque côté, composés chacun
de plusieurs longs boyaux à parois membraneuses ,
minces et faciles à rompre, cent fois repliés sur
eux-mêmes , et Sê rassemblant en un seul canal
beaucoup plus fin , qui s’’ouvre soit séparément,
soit avec ceux dés autres paquets dans le vé-
rumortianum , où se rendent également les déférens.
Les vésicules séminales des rongeurs sont remarquables
, dans la plupart, par leur grand développement.
Celles du cochon - d'Inde forment deux longs
boyaux coniques , s’amincissant beaucoup vers le
bout , ayant quelques bosselures dans leur .seconde
moitié, et s’ouvrant dans Turètre par un orifice
commun avec celui des déférens. :
Dans Y agouti, ce sont de même deux gros
boyaux, ayant quelques branches plus petites, et
dont les parois sont peu épaisses. Chacun a un orifice
séparé dans la cavité commune du vérumonta-
num , où se rendent aussi séparément les conduits
déférens et les conduits excréteurs des vésicules
accessoires. De sorte que tous ces canaux communiquent
ensemble par le moyen de cette cavité.
Les vésicules séminales de la marmotte çles
A lp e s } sont peu développées / à cavité très-anfruc-
tueuse , et à parois glanduleuses. Elles sont semblables,
suivant P a lla s , dans le boback : mais
dans le sOuslick ( mus citillus, Pall. ) , d’après le
môme auteur, elles sont composées d’un petit boyau
froncé , qui adhère à une masse formée de plus
petits boyaux.
Ce sont de nouveau , dans les rats proprement
dits , de grandes vessies membraneuses , coniques,
applaties * contournées, bosselées sur leur bord
convexe, et situées, en très-grande partie, hors
du bassin, à cause de leur volumè considérable.
Elles ont une structure semblable dans les hamsters
f les campagnols, les loirs, les gerboises;
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