et semblent ne plus former qu’un seul corps glan-
duleux , tandis que les cavités restent séparées;,
Cette augmentation a lieu également dans la
loutre et le phoque , mais la réunion se fait plus
tard. On la trouve de même dans plusieurs rongeurs
, tels que les lièvres, les cabiais , le castor,
le hamster, les rats. La cavité des déférens est
en même temps dilatée dans ces derniers. L ’éléphant
, la plupart des ruminans, les solipèaes,
nous offrent encore des exemples d’une semblable
augmentation : chaque déférent forme , dans Yé-
lêphant, lorsqu’il est arrivé entre la vessie urinaire
et les vésicules séminales, une ampoule globuleuse
très-considérable, qui adhère fortement, par
toute sa face interne , à celle de l’autre côté , et
dont les parois sont les mêmes que- celles du canal,
et présentent au moins autant d’épaisseur.
Rien de plus singulier que la structure que présente
le déférent dans les solipècles. A peu près à
o, 18 mètres de son embouchure 5 il se renfle subitement
, et son diamètre croît de o, o©b a o3 métrés j ce
qui dépend de l’augmentation en épaisseur de seè
parois : celles-ci prennent en même temps un tout
autre aspect : on y remarque des cellules noniDreu-
ses, dont les cloisons principales sont dirigées en
travers et qui renferment une matière muqueuse ,
blanche, épaisse comme de la,gelée qui se fond,
qui transsude par la compression dans la cavité du
déférent : celle-ci est très-étroite relativement au
diamètre total, et présente un réseau de cordons
fins d’un blanc de lait, dont les mailles sont les orifices
qui donnent issue à l’humeur renfermée dans
les parois du canal.
La dilatation qu’éprouvent les déférens du bélier,
est à la vérité très-comparable à celle du cheval :
leurs parois y sont moins glanduleuses, et leur
cavité plus grande à proportion ; mais la surface de
celle-ci a des plis en travers , entre lesquels on en
voit de plus petits, formant un réseau, dans les
mailles duquel découle l’humeur de ces parois.
Dans le bubale , ces canaux sont encore plus dilatés
que ceux du bélier', l’humeur de leurs parois,
dont la surface interne est lisse et sans réseau , en
découle par de larges ouvertures, aboutissant à des
culs-de-sac.
Dans le daim et le boeuf, ils se dilatent subitement
lorsqu’ils sont arrivés à la hauteur des prostates
, en même temps que leurs parois prennent
plus d’épaisseur.
Quant à l’insertion des canaux déférens, elle se
fait toujours dans la paroi inférieure de l ’urètre,
tout près de son origine. Ces canaux percent obliquement
cette paroi et s’ouvrent ordinairement de
chaque côté du vérumontanum , ou quelquefois dans
cette éminence. Rarement n’ont-ils qu’un seul orifice
pour les deux, comme dans le blaireau, où
ils se rendent dans un cul-de sac que renferme le
vérumontanum, et qui s’ouvre au milieu de celui-ci
par une fente longitudinale. Lorsqu’il y a des vési-
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