de ses parties ; 6°. de vaisseaux sanguins et de
nerfs qui le gonflent et le roidissent au moment
du coït, et lui donnent une sensibilité si exquise,
qu’ils en font pour ainsi dire un organe du toucher
particulier.
i°. Position , forme générale et grandeur relative
de, la verge.
La position de la verge varie de quatre manières
différentes. i°. Après être sortie du bassin , elle
s’élève un peu le long de la sympliise des os pubis ,
et tient à l’arcade de ces os , ou à cette symphise ,
par un ou deux ligamens suspenseurs , tandis
qu’elle est libre, et pendante dans le reste de
son étendue, et renfermée dans un fourreau ou
prolongement de la peau également libre et détaché
du ventre. L 'homme, tous les quadrumanes
et les chéiroptères sont dans ce,cas ; on le dit aussi
des tatoux. 2°. Ou bien elle continue son chemin
d’avant en arrière , depuis la symphise des os
pubis , sous la ligne „piédiane de l’abdomen ,
jusque plus ou moins près de l’ombilic. Dans ce
trajet, elle est contenue dans un fourreau qui
n’est qu’une légère extension de la peau du ventre,,
et la tient appliquée à cette partie ; un tissu cellulaire
plus ou moins fort, qui se change , lorsque la
verge a un grand poids ( comme dans Y éléphant ),
en un ligament très-solide, sert encore à l’affermir
dans cette position. Elle est particulière à tous
les carnassiers plantigrades et digitigrades, aux
pachydermes
pachydermes , à Y éléphant > aux ruminans , aux
solipèdes et aux amphibies. Dans ce cas, elle a
l ’orifice de son fourreau plus ou moins près de
l ’ombilic, et lorsqu’elle est retirée dans celui-ci,
elle y éprouve , toutes les fois qu’elle est très-
longue , une ou plusieurs inflexions en différens
sens. La verge de ¥ éléphant est repliée dans son
fourreau en forme de double S italique. Celle des
ruminans, se détourne de son chemin direct pour
s’élever dans l’échancrure profonde qui borne , en
arrière, le bassin, et en avant, la grande saillie
du ventre ; elle reprend ensuite sa première direction
pour ne plus en dévier. Dans le chameau et
le dromadaire, son extrémité est repliée en arrière,
il en est de même de-celle des chats ; aussi
ces animaux lancent-ils leur urine de ce coté : mais
lorsque cet organe entre en érection , il se redresse
et se porte en avant. Tous les animaux qui ont la
verge ainsi fixée sous le ventre, ont deux muscles
qui doivent servir , jusqu’à un certain point, à
retirer le fourreau sur elle lorsqu’elle doit y rentrer
; ce sont des adducteurs du fourreau. Ils s’attachent
en avant, q>ar plusieurs languettes, sous
l ’aponévrose moyenne des muscles du bas-ventre ,
ou sous leur portion charnue, se rapprochent l’un
de l’autre en se portant en arrière , et en réunissant
ces languettes, et se fixent, par leur extrémité
, sur les côtés de la portion antérieure de ce
fourreau.
Ils ont encore deux muscles qui s’attachent aux
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