gue, à peu près cylindrique et renflée vers le Bout,
qui se termine en pointe. Un sillon profond règne
dans toute l’étendue de sa face supérieure , et s’enfonce
même davantage en s’approchant du gland.
Il s’élève ensuite vers le milieu de la surface supérieure
de ce dernier, ou il se termine par tin orifice
divisé en deux par une papille. Pour peu que les
bords de ce sillon se rapprochent, il doit former
un canal complet. Cette vërge est composée de
deux corps caverneux , qui se confondent même
dans une partie de son étendue. Ils commencent
par deux rendemens vasculeux analogues au bulbe
de Furètre, et dont le tissu se continue dans deux
canaux dont les parois, de nature fibreuse , peu
épaisses d’abord , prennent bientôt une épaîsseür
très-considérable, en même temps que leurs cavités
ifimimient et se confondent du côté inférieur .-Celles
ci restent séparées jusque près du gland, où.
elles se réunissent aussi en une seule. Tout le renflement
que forme le gland n’est qu’un développement
du tissu vasculeux de cette dernière, recouvert
par une peau lâche et rid'ée, et appuyée
sur un prolongement de lu paroi fibreuse du corps
caverneux qui en forage la pointe..
La peau du sillon est elle-même enveloppée par
un t^su caverneux analogue à celui que nous avons
décrit dans Vau-bruche, et il y a de chaque côté de
ce sillon un canal , dont l’orifice est dans la cavité
rte péritoine, de chaque côté de la vessie, et qui
e pr&îbege dans l’épaisseur de 1 a verge jusqu’au
gland où il se teriîiine par un eul-de-sàc , sans
que ses patoié pafdisàènt pëfcéës dans toute sbii
étendue.
Cëtte Verge a deux YêtrÛcièurs qui s’attachettt
dans le bassin, et se prolongent jusque sotiS lé
gland. Ils la replient dans le cloaque de manière
qu’elle bouche l’dtifice du fectufn, confine celle de
l’autruche , et celui de la vessie.
L ’éréëfien et sàné doute Faction du sphificfër la
font sortir de célte êàvité.
Bans les lézards ët les ophidiens les vérgës sëùi
côurtéë, cylindriques, hérissées ofdinAirëmènt d’é-
pihês j qui éfit été jiiâfemënt cùmpàtéës $ à càttéé
dé léfir disposition iiTéguliêtë, à cèllë'à! qui Ut ment
là péaii du hérîssoti; Ellës é& retirent sous la pèufi
clé la qUéîie, hors dë l’8fëctiôn $ sè déroülefif âu-
dehors dans ëë rrtorfiêfit pàr là Contraction dë§
friâséléS dé la qùëuè , ët pUfoissent à chaque Angle
dë là tenté èXtériêurè du èïdâquë: Déüx ïfitiseleâ
rétr aéteùrSqui s’attachent sdùs lès premières vër-
îèbréS dë la qUeue,- lès retirent daiïé léut poché.
La vërgé UiiiqUë dés crocodiles en différé àutafit
qüé èëllè dé Ydtbîéuche différé de eëlîë des ca-
ûaYdsj Ellé ëèt eôrflquë, èreuséë d’fin silloii pr6-
fofid dans foüte éd lofigüëür* et forîfiée principalement
d’Uù corps caverneux très-consistant;
La portion qui répond aü gland, défit lë tissu
est' moins fermé et plus rttoù qüë le rèsté, S’atdncé
ân-dè'Ssus de là pointé du corps caVèrilëux ët se
pfolônge âU-delà ; dé série que cës deux pointes ,
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