ou moins marquées. Un urètre extrêmement court
s’ouvre dans la paroi inferieure du cloaque ; sa
cavité présente , de chaque cote, deux bourrelets
en avant l’un de l’autre , dont l’antérieur est percé
de l’orifice du déférent, et dont le postérieur est
traversé par l’uretère.
Les grenouilles, parmi les batraciens, ont également
une vessie divisée ; ce qui n’est plus dans
les autres reptiles. Mais dansdous elle reçoit l’urine
par son col ou par un commencement d’urètre , et
elle s’ouvre immédiatement dans le cloaque.
Il n’en est pas ainsi dans la classe des poissons.
C’est généralement par une ouverture séparée de
l’anus , et plus en arrière , que la vessie verse
l ’urine au-dehors. Cette çuverture sert encore
d’issue aux oeufs et a la laite , comme nous 1 avons
dit, tome I I I , pag. 55o. L ’insertion des canaux dé-
férens y présente une seconde différence remarquable.
Cette insertion a lieu au fond ou au sommet
de la vessie. Le volume de ce réservoir est
ordinairement très-petit, et ses parois minces et
peu musculeuses.
4°. Des glandes surrénales.
La description abrégée que nous allons donner
de ces organes ne doit être considérée que comme
une appendice de celle des reins, avec lesquels
on a coutume de les décrire. Leur histoire appartient
plutôt a celle du foetus, ou leur grand
développement, dans l’espèce humaine et dans
beaucoup
beaucoup de mammifères, prouve qu’ils jouent
un rôle plus important que dans l’adulte. Quoiqu’il
soit probablement réservé à l’anatomie comparée
d’expliquer leur véritable usage , nous ne savons
encore rien de positif à cet égard. Cependant
plusieurs raisons nous font présumer qu’il est
très-analogue à celui des reins, et que c’est à juste
titre qu’ils ont été nommés reins succenturiaux ;
elles suffiront, du moins, pour nous justifier de
placer ici leur description. Les voici : i°. leur
forme est souvent la même que celle des reins ;
3°. plusieurs des animaux qui ont des reins divisés ,
ont également les glandes surrénales divisées en
lobes et en lobules ; 5°. leur tissu e»t ordinairement
très-analogue à celui des reins. Nous n’avons
pu y reconnoître de différence bien essentielle
dans Y éléphant. Dans tous les animaux dont les
reins ont deux substances, les glandes surrénales
en ont également deux; mais, chose singulière,
celle que l’on pourroit croire analogue à la tubuiée
par les petits cylindres dont elle est composée ,
toujours perpendiculaires à la seconde , forme précisément
l’extérieur ou l ’écorce de la glande.
L ’autre, dans laquelle on ne distingue rien de
régulier , et dont la couleur est toujours plus foncée
, est enveloppée par la première ; elle présente
un tissu plus ressemblant à celui de la corticale
des reins. 4'*. Les deux substances dispa-
roissent, et sont remplacées par une seule dans
5 Q