E. Glandes inguinales des lièvres.
On peut regarder comme très-- analogues aux
glandes du prépuce , les glandes inguinales des
lièvres proprement dits , et qui manquent dans les
lagomys. Ces glandes .sont ovales, longues de six
millimètres et larges de trois; elles versent leur
humeur, par un orifice unique, dans udë petite
aréole sémilunaire dénuée de poils , qui se voit
de chaque côté du prépuce de la verge du mâle
ou du clitoris de la femelle. Cettè humeur est jaunâtre
et très-puante.
F. Poches ombilicales et inguinales,
La poche à musc de l’animal qui porte ce nom ,
est parfaitement semblable, pour la structure ,
aux poches du castor. P allas est l’auteur qui nous
en a donné la meilleure description. Elle est de
formé ovale , située sous la peau du bas-ventre,
et creusée en-dessous, d ’un sillon dans lequél la
verge s’avance. Ses parois sont minces et purement
membraneuses en apparence. La membrane qui
les revêt intérieurement, présente un grand nombre
de rides irrégulières. Son orifice est petit, et
percé au-devant du prépuce. La membrane qui
le borde contient quelques folicules qui séparent
une humeur sébacée. Enfin sous cette poche , entre
elle et la peau extérieure , se trouve une substance
charnue ayant l’apparence glanduleuse. Elle
reçoit ses artères des iliaques ( probablement de
l’épigastrique ). On ne la trouve remplie de musc
que dans l’animal adulte : elle est vide dans les
jeunes et manque dans lés femelles.
Une espèce d'antilope ( ant. gutturosa ) présente,
suivant le même auteur, une semblable
bourse membraneuse dans laquelle il n’a trouvé
aucune matière. La plupart des espèces de ce
genre ont encore une poche à côté de chaque
[/ mamelon, formée par un pli de la peau , et
dans laquelle on trouve une matière onctueuse et
odorante.
G. Glandes anales.
Ce sont des vésicules globuleiTses ou pyriformes,
dont les parois séparent une matière épaisse de
diverse couleur et nature , suivant les espèces ,
ordinairement jaune et brune , et dont l’odeur
varie beaucoup. Cette matière transsudq dans la
cavité de la vésicule et la remplit; elle né peut
en sortir que par une ouverture percée à la
marge de l’anus. Son expulsion a lieu par l’action des
faisceaux musculaires, dont cètte vésicule est entourée.
On trouve de pareilles glandes dans la plupart
des carnassiers, Elles produisent la mauvaise
odeur qui a fait donner au putois le nom qu’il
porte. Dans la civette, ces vésicules contiennent
une humeur huileuse , épaisse, un peu plus jaune
que celle de la poche à musc , mais ayant la même
odeur.
Les vésicules anales se rencontrent encore dans