toute particulière que présentent les raies, (b) Est
la pièce à l’extrémité inférieure de laquelle s’articulent
les deux mâchoires (cetd). (ei) Est le
cartilage qui tient lieu des vertèbres cervicales.
On Voit en (b), pl. V , 1 analogue de la pièce indiquée
par la même lettre, pl. IV ; mais, au lieu
de soutenir les deux mâchoires, cet os, parfaitement
analogue au carre des oiseaux , ne supporte
que la mâchoire inférieure. La supérieure
est articulée entre deux pièces , dont on ne voit
que celle du coté gauche (c) ; (d) est le votner ;
(e) l’os hyoïde, avec les rayons de l’opercule
qu il soutient ; (f ) la plaque cartilagineuse , d«mt
1 apophyse (g) va jusqu’à la mâchoire inférieure,
(h) L ’os en ceinture sur lequel s’articule la nageoire,
(i i i i i i i ) Les côtes qui sont fort petites, (k) Un os
impair mobile entre les deux os en ceinture , auxquels
il s’articule, et qui fait, en avant et en-
dessous, le tranchant de l’abdomen. ( 1 } Aiguillon
qui sert aux balistes d’arme défensive. Cet
aiguillon est ordinairement couché dans une fosse
creusée dans la pièce. ( n ) Deux muscles fixés en-
dessus du crâne servent à le relever et à le placer
dans une situation verticale. Ils tirent en même-
temps la pièce ( m) qui tient à l’aiguillon par des
ligamens : la portion avancée (o ) de cette pièce se
glisse alors sous la base de l’aiguillon, qui est
échancrée pour cela, et l’affermit tellement dans
cette position verticale, qu’il ne peut plus être
fléchi en aucun sens. Il faut, pour qu’il puisse être
Explication des Planches. 5oi
ramené dans la position horizontale, que deux
muscles postérieurs à la pièce ( m) et couchés dans
lafosse de l’os ( n ) tirent en arrière la pièce (m),
la dégagent ainsi de dessous l’aiguillon , ou du-
moins sa portion (o), et les fléchissent ainsi dans cette
fosse.
Nous n’ajouterons aucun détail de plus à ces cinq
planches. On peut lire dans le texte tous ceux
concernant l’ostéologie des animaux qu’elles représentent.
P L A N C H E V I .
Muscles de l ’épine.
(Muscles de la queue dans les mammifères.
Eoy. tom. I , pag, 187 et 188.)
Fig. 1. Muscles de la queue du raton. ( La queue
est vue en dessous. ) 1
( a a a , etc. ) Sacro-sous-caudiens, du côté
droit, développé.
( à à à , etc. ) Le même muscle , du côté gauche,
resté en place.
(b b b b) Sous-caudiens ou inter-coccyx
■ giens.
( c ) Ileo-sous-caudien ou ileo-coccygiejis,
du côté gauche.
Tous ces muscles sont des abaisseurs de la queue.
Les suivans la fléchissent de côté.