dans d’autres elles sont presque sans inflexions ,
dans d’autres enfin on les trouve extrêmement
sinueuses , etc. elc.
Ces mêmes vaisseaux ne présentent pas moins
de différences dans leur distribution.
Tantôt ils sont simplement étalés dans le tissu
des organes non exclusivement sécrétoires, de la
peau , par exemple, des membranes séreuses , etc.
des poumons, sans qu’il soit bien démontré que
les excréteurs qui en partent soient réellement
de nature différente : l'espèce de sécrétion dont
ils sont les agens , a reçu en particulier le nom
d’exhalation , et on a donné celui d’exhalans aux
vaisseaux par où s’échappe le fluide sécrété.
D’autres fois ces vaisseaux sont ramifiés dans
des espèces de corps frangés, formant des paquets
plus ou moins gros ; c’est le cas ‘des organes sécrétoires
de la synovie : ou bien ils forment un réseau
plus ou moins serré qui tapisse , les parois de petites
cavités appelées cryptes ou follicules.
Dans d’autres cas, enfin , ils sont entrelacés et
pelotonnés de mille manières, et forment des
masses plus ou moins considérables.
Les organes sécrétoires ne diffèrent pas moins
à l’égard des vaisseaux ou des cavités quelconques
dans lesquelles la matière sécrétée passe au
moment de sa séparation , ou après cette acte, et
qui la transmettent au-dehors.
Considérés sous ce point de vue, ils peuvent
être divisés en trois classes.
Les
Les uns n’ont qu’un ordre de vaisseaux excréteurs
que nous appellerons séparans, parce que
ce sont eux qui opèrent la sécrétion ; ils servent
en même temps à transmettre au dehors la matière
sécrétée. Dans les autres, cette madère est versée
par les séparans dans un second ordre de vaisseaux,
ou dans dès cavités qui en s.ont proprement
les excréteurs ou les émoncloirs. Enfin, dans
ceux de la troisième classe, la même matière est
emportée de l’organe sécrétoire par des vaisseaux
semblables à ceux qui l’y ont apportée , ou tout
au moins du même ordre.
Dans le premier cas les excréteurs séparans
peuvent encore être soudivisés en deux grandes
sections , ainsi que les organes dont ils font partie,
Nous rangerons dans l ’une , ceux qui ne forment
pas un système absolument distinct des artères; tels
sont les exbalans de la peau , des poumons et des
membranes séreuses , etc. qui rejettent au-dehors y
par un nombre infini d’orifices , la matière qu’ils
ont sécrétée. ^
Nous placerons dans l’autre , ceux qui forment
•autant de systèmes particuliers qu’il y a de glandes
où ils s’observent : tels sont les canaux biliaires dont
les ramifications nombreuses, pelotonnées et entrelacées
de mille manières, avec lçs vaisseaux sanguins
, aboutissent enfiti à un seul tronc ; les séparans
du lait qui, dans la femme, se réunissent en
quinze ou vingt branches principales ; les canaux
séminifères dans les mammifères} les oiseaux et
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