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tourne les côtés de la verge près de sa base , et
s’attache en-dessous de cet organe dans son premier
tiers.
2°. L ’autre s’avance plus près de sa pointe. Les
muscles qui le composent ont deux faisceaux , dont
l’un vient de cet endroit et l’autre de la poche de la
verge : tous deux se réunissent en s’avançant, et se
fixent à l’os des isles en arrière des reins.
La première tire la verge près de sa base et la
soulèvera seconde agit plus particulièrement sur sa
pointe, qu’elle tient courbée en bas. Toutes deux
plient cet organe et le retirent ainsi dans sa poche.
Le casoar et, à ce qu’il par oit, le hocho , ont la
verge conformée comme Y autruche.
Mais dans les oies , les canards , et plusieurs
échassiers Jfltels,’ que la cicogne > etc. , cet organe
présente une structure entièrement differente. Dans
l’état de repos c’est un simple canal membraneux
retiré sous la fin du rectum, dans une poche particulière
, comme la verge des précedens, et formant
une courbe qui peut égaler les trois quarts du cercle.
Ce canal s’ouvre dans le cloaque par une de
ses extrémités, et sa peau se continue avec celle de
cette cavité. L ’autre extrémité tien-t à une, substance
cartilagineuse qui s’appuie contre la paroi inférieure
du sphincter, et à laquelle les fibres intérieures
de ce muscle viennent se fixer. Lorsqu’on
ouvre la verge dans cet état , on voit qu’elle
est foi'mée de deux portions qui en composent chaque
moitié. L ’une a. des parois plus épaisses , élas-
Sect. II. Art, I. Or g. mâles de Vaccoupl. i n
tiques, un peu glanduleuses vers leur surface interne
et légèremement inégales de ce côté. L ’autre
présente intérieurement un grand nombre de cane-
lures et de plis qui se rapetissent à mesure qu’ils
s’approchent de la première, et dont la direction
est oblique en travers. Cette portion se déroule au.
dehors comme un gant lors de l’érection ; en meme-
temps la première s’introduit, dans le cylindre
creux qu’elle forme, le double', et en compose
la partie, la plus ferme. La plupart des plis et des
canelures sont beaucoup moins prononcés lorsque
la verge a été poussée en dehors ; ils empêchent
cet organe de s’étendre en ligne droite, à cause
de leur direction oblique , et l’obligent de se contourner
en tire-bouchon. Cela de voit être ainsi :
comment le canard mâle auroit il pu, faire entrer
dans Je cloaque de la femelle une verge longue
de quatre à cinq pouces ? car telle est sa longueur
lorsqu’elle est étendue en ligne droite. Les
plus fortes de_ces rides se voient sur deux rebords
qui interceptent un sillon, assez profond, creusé
dans toute l’étendue de la verge , et au commencement
duquel les canaux déférens versent la
semence.
. Cet organe est donc un cylindre creux, composé
de deux fourreaux , dont l’un extérieur,
très-ridé, est une sorte de ressort très-élastique,
et dont l’autre , recouvert par le premier, a des
parois plus épaisses , un peu. plus glanduleuses,
jouit d’une élasticité également remarquable , et