dans Toviductus de leur côté. Il y a , à cet égard,
une grande analogie entre ces poissons et la classe
des oiseaux. Nous leur trouverons encore d’autres
traits de ressemblance en décrivant les oviductùs.
Ces deux ovaires sont placés derrière le diaphragme
de chaque côté de la colonne vertébrale, à laquelle
ils adhèrent , ainsi qu’au diaphragme, par des
replis membraneux qui les enveloppent.
D E U X I È M E S E C T I O N .
Des organes de Vaccouplement.
Ceu x des mâles consistent en un ou plusieurs
corps saillans, appelés verges, susceptibles d ’être
introduits dans les organes des femelles pour y
porter la liqueur fécondante, ou simplement alin
d ’y produire l’irritation nécessaire pour qu’elles
conçoivent j ou bien ce sont des espèces de membres
surnuméraires qui donnent au x males la facilite
de se cramponner sur leurs femelles.
Les organes de l’accouplement de celles-ci sont
au contraire des conduits particulièrement destinés
à recevoir la verge du male, ou a donner passage
aux produits de la conception j ou des cavités
servant encore à d’autres usages , qui reçoivent
dans l’accouplement une ou plusieurs verges non
percées, et que la liqueur fécondante est obligée
de traverser pour arriver aux organes éducateurs.
S ect. II. A u t. I. Org. mâles de Vaccoupl. 63
A R T I C L E P R E M I E R .
Des organes de Vaccouplement dans les males
des animaux.
Nous décrirons d’abord ceux qui s’introduisent
dans les femelles, et nous ferons connoître après
les organes de préhension que l’on remarque dans
un petit nombre d’animaux.
I. De la verge de l ’homme^ et des mammifères.
Dans Vhomme et les mammifères ou ne trouve
jamais qu’une seule verge toujours percée, dont
la position, la fonne générale et la grandeur relative
varient beaucoup. Elle est composée :
i°. d’un corps fibro-vasculaire , appelé corps caverneux,
susceptible de se gonfler et de prendre
assez de consistance pour rendre possible l ’introduction
de cet organe dâtts ceux de la femelle j
3°. quelquefois d’un Os destiné au même usage $
5®. d’un canal qui commence à la vessie, et se
termine à l’extrémité de la verge , à travers lequel
passe la semence pour arriver dans le corps
de la femelle ; 4°. d’une extrémité plus ou moins
distincte, à laquelle on a donné le nom de gland,
siège principal de la sensibilité dont la verge est
susceptible j ô°. de muscles qui servent à mouvoir
cet organe , ou à contracter l ’une ou l’autre