,4 4 XXIX* L eçon. Génération.
près triangulaire ; les deux angles superieurs conduisent
dans les trompes par une ouverture très-
fine , tandis que l’angle inférieur s’ouvre dans la
cavité du coi, qui n’est réellement qu’un prolongement
de la première, et communique dans le vagin
par une fente transversale, dont les bords sont
ordinairement déchirés chez les femmes qui^ ont
eu des enfans. Les parois de l’utérus sont extrêmement
épaisses, particulièrement dans le corps -,
elles paroissent formées d’un tissu extrêmement
dense et résistant, dans lequel il existe une grande
proportion de £brine, d’après des expériences
chimiques toutes récentes, faites par M. Schwilguê.
La cavité de l’utérus est revêtue , comme celle du
vagin, d’une membrane muqueuse , extrêmement
fine et adhérente. On y remarque particulièrement
dans la cavité du col, des lacunes ou petits culs-de-
sac qui se remplissent de mucosités, et des rides
irrégulières, qui de l’intérieur du col semblent se
ramifier sur les deux faces de la cavité du corps.
Une petite partie des artères de l’utérus vient des
spermatiques 5 les autres tirent leur origine des
artères utérines, dont les ramifications sont tres-
fiexueuses. Les veines de cet organe répondent aux
artères; ses nerfs viennent du grand sympathique et
des paires sacrées.
B. Dans les mammifères.
L ’utérus des mammifères varie à beaucoup
d’égards. En considérant d’abord sa forme et sa
cavité , nous le trouverons simple ? compliqué,
double,
S ect. III. A r t . I. Or g. éducateurs intèr. i4 5
double, ou même triple et quadruple , et à la fois
compliqué.
Il est simple dans les singes, les édentés ci les
tardigrades, comme dans la femme , car nous
n’adoptons pas ici comme une division réelle la
distinction que l’on fait de la cavité du col avec
celle du corps de ce viscère. Sa forme générale est
ordinairement plus alongée dans les singes que dans
la femme. Le corps est bien arrondi, et il se distingue
du col par un étranglement plus ou moins
marqué.
Dans les tardigrades et les édentés il est cle
forme triangulaire.
Les makis 3 parmi les quadrumanes , les carnassiers
, excepté les pédimanes , la plupart des
rongeurs, les pachydermes , les ruminans , les
solipèdes , les amphibies et les cétacés ont au
contraire un utérus compliqué. La partie qui répond
au col, lorsque ce viscere est simple., est
également sans division dans ces cas ; mais le corps
est constamment séparé en deux cornes, soit dans
une partie de son étendue , soit dans toute sa longueur.
Il est peu divisé dans les makis et semble
seulement bilobé : mais dans les autres mammifè-
res que nous venons de nommer, les cornes sont
ordinairement fort alongées , et elles excèdent
souvent trois fois, et même plus, la longueur du
col. Ce dernier est réduit à presque rien dans
Y agouti, le paca et le cochon d’In d e , chez lesquels
on arrive dans l’une ou l’autre corne immé-
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