elles ont chacune un muscle dont les fibres oblique»
régnent sur une de leurs faces, dans toute son
étendue d’avant en arrière.
Celles de Xéléphant sont rondes et plates et d’nn
très-grand volume , comparées aux prostates; ayant
au fond la même structure que celles-ci ; leur couleur
est rougeâtre, et leur surface extérieure très-
inégale , ce qui leur donne une apparence lobu-
leuse. On y distingue deux portions, une petite
plus près du bulbe, et l’autre beaucoup plus grande j
le centre de la première présente une cavité assez
considérable, qui reçoit, par de larges orifices, l’humeur
renfermée dans des cavités plus petites, dans
lesquelles aboutissent d’autres cavités pins petites
encore. La cavité principale s’ouvre dans un canal
excréteur qui, après un trajet de quelques centimètres
, s’unit au canal principal. Ce dernierÿ qui
vient de la grande portion , est formé de deux
branches, répondant aux deux cavités centrales de
.cette portion ; il rampe quelque temps dans l’épaisseur
des parois de l’urêtre , avant de s’ouvrir,
comme à l’ordinaire, dam sa partie bulbeuse. Ces
glandes sont enveloppées d’un muscle très-épais *
dont les fibres convergent vers un tendon, qui le
fixe â chaque branche du corps caverneux.
Dans Je chameau , elles ont la forme et la grosseur
d’un oeuf de pigeon, la surface extérieure
unie , un tissu assez ferme , et un seul canal excréteur
, dont la terminaison est, comme à l’ordinaire 7
dans le bulbe de l’urêtre.
Leur structure est la même dans les autres rumi-
nans où elles existent ; elles y sont contaminent enveloppées
par un muscle épais.
A R T I C L E I I .
Des organes préparateurs et conservateurs dans
les femelles des animaux.
L eu r existence est aussi générale que celle des
précédens ; mais ils sont beaucoup plus simples
qu’eux dans la première classe du règne animal, v
et se réduisent à deux corps de même forme ,
grandeur et structure , auxquels les physiologistes
modernes ont donné le nom àé ovaires , afin d exprimer
avec plus de justesse que leurs prédécesseurs
(qui les appeloient testicules), la fonction
à laquelle ils sont destinés. En effet, si leur
structure, considérée simplement dans l’homme
ou dans la plupart des mammifères, peut laisser
quelques doutes sur leur fonction ; cette structure-
est tellement évidente dans les autres classes , qu’il
n’est plus posible d’y meconnoitre cette derniere.
Dans toutes celles qui suivent la classe des mammifères,
l’ovaire ou les ovaires servent évidemment
à l’accroissement et a la conservation des
germes ou des oeufs, qui s’y trouvent déjà tout-
formés avant les approches du male. L ’analogie
porte à , croire que la même chose a lieu dans
les mammifères , et c’est ici peut-etre un des
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