et ne forme bientôt qu’une pointe effilée , dont l’extrémité
est percée obliquement par l’orifice de
l’urètre.
Sa forme est absolument différente dans le dauphin.
Elle est large, conique et applatie. Le canal
de l’urètre forme , le long de sa face inférieure ,
une cannelure arrondie très-distincte, et s’ouvre à
l ’extrémité de cette face.
Dans tous ces animaux, il reste caché dans son
fourreau, hors des momens de l’érection, et est
préservé, par ce moyen , des impressions douloureuses
des corps extérieurs.
6°. Des muscles propres de la verge.
La verge de Y homme n’en a que trois.
i°. Un impair, le bidho-caverneux, qui recouvre
en-dessous le bulbe de l’urètre, et dont
les fibres partent, de chaque côté, d’une ligne médiane
, s’avancent obliquement en dehors, et s’attachent
au bas du corps caverneux.
2°. Les deux autres , les ischio-caverneux , sont
des muscles pairs qui s'élèvent de la tubérosité de
l’ischion, sur la racine du corps caverneux qu’ils
recouvrent en très-grande partie.
Le premier comprime fortement le bulbe de
l ’urètre , et contribue peut-être , de cette manière
, à l’érection j mais son effet principal paroît
être de resserrer la portion de ce canal enveloppee
par le bulbe, et de servir à en expulser, soit la
semence^
semence, soit l’urine j de-là son nom d’accélérateur.
On a cru que les derniers servoient également à
l’érection ; mais ils ne pourroient avoir cet usage,
qu’en comprimant la partie du corps caverneux
qu’ils recouvrent, pour en chasser le sang vers
l ’extrémité de la verge. Ils ne paroissent avoir aucune
action sur la portion libre de la verge , lorsque
cet organe n’est pas en érection $ dans ce
dernier cas, ils doivent, comme le pense H a lle r ,
en la tirant en bas et en arrière , lui faire faire un
angle plus convenable à son introduction dans le
vagin. Ces muscles existent dans tous lés mammifères.
Lés ischio - caverneux ne varient guères que
dans leur grandeur proportionnelle. Ils nous ont
paru entr’autrës extrêmement forts dans le lion ;
ils sont beaucoup plus petits à proportion dans le
cheval. Ceux de Véléphant sont formés chacun de
quatre portions distinctes. Ce sont eux qui contribuent
le plus, dans les cétacés, à fixer les os du
bassin. Ils s’attachent à toute leur face interne et
inférieure , et se portent de-là sur les branchés du
corps caverneux.
Les animaux à bourse sont les seuls, à notre
connoissance, où ces muscles s’écartent de ce type
général. Cela tient à la disposition des branches du
corps caverneux, qui sont absolument libres dans
ces animaux et n’ont aucune adhérence avec les
ischions. Les ischio-caverneux forment autour dé
è G