X X I X e L eçon. Génération.
de son diamètre. Ses parois sont formées d’une
membrane propre , celluleuse, sous laquelle rampe
tme couche de vaisseaux qui, lorsqu’ils se gonflent ,
produisent une certaine érection dans la trompe ;
puis d’une membrane interne, analogue aux mu-r
queuses, et qui se continue avec celle qui tapisse
l ’intëriéur de la matrice. -Cette membrane semble
se prolonger hors de la trompe , pour se développer
en une espèce d’entonnoir, dont les bords
sont joliment découpés, et qui a reçu, à cause dë
cela , le nom de corps frangé. On y remarque
des ramifications de vaisseaux et des stries longitudinales
, que plusieurs anthropotomistes pensent
être de nature musculeuse. Elles servent, disent-
ils , à rapprocher la trompe de l’ovaire, lorsqu’un
germe doit se détacher de ce dernier pour passer
dans la trompe.
Les trompes de Fallope ont généralement, dans
les mammifères , la même structure et la même
forme que dans la femme. Elles tiennent, dans
ceux dont la matrice est divisée en cornes , à
l’extrémité de celles-ci, et sont très- repliées dans
le court intervalle qui existe entre le sommet de
ces cornes et l’ovaire. Leur diamètre est toujours
'très-petit, et ne paroît pas croître à proportion
du volume dé l’animal.
Ont-elles réellement des fibres musculaires ,
comme l’assurent plusieurs anatomistes , entré
autres Haller ? Il les a vus s’agiter d’un mouvement
vermiculaire, lorsqu’il les excitoit par des
stimulans.
B. De l ’oviductus dans les oiseaux.
Les oiseaux , qui n’ont qu’un seul ovaire , n ont
de même qu’un oviductus. Il s’étend de 1 ovaire
au cloaque sans former de sinuosités bien prononcées.
Ouvert dans son commencement, et évasé
en forme d’entonnoir, analogue à celui des trompes
de F a llo p e , par lequel l’oeuf s’iutrodoit dans sa
càvîlé, il forme d’abord Uh canal étroit, qui grossit
à mesure qu’il s’approche du Cloaque , dans lequel
il se termine. Ses parois, médiocrement épaisses
dans sa dernière portion, s’amincissent à mesure
qu’on les observé plus près du pavillon, où. elles
sont extrêmement minces. Elles sont formées ,
i°. d’une membrane péritoneale appartenant a un
prolongement du péritoine , qui fixe 1 oviductus à
la colonne vertébrale ; 2°, de quelques faisceaux
musculeux longitudinaux, plus évidens dans les
endroits où ces parois sont les plus épaisses ;
5°. d’une membrane celluleuse fort mince ;
4°. d’une membrane muqueuse qui en tapisse 1 intérieur
, et dont les plis longitudinaux larges, nombreux
et parallèles, sont retenus par la pre~
niière.
C. Des oviductus dans les reptiles.
Tous îles reptiles ont deux oviductus comme
deux ovaires. Ce sont toujours des conduits mem-
braneux , fixés de chaque côté de la colonne vertébrale
par un prolongement du péritoine, qui