X X IX e Leçon. Génération.
sur le commencement de l’urètre; elle est divisée en
lobes , dont le tissu est d’ailleurs très-compacte. On
trouve de plus, dans cet animal, une couche glanduleuse
analogue, qui enveloppe toute la partie
musculeuse de l ’urètre, et dont la grande épaisseur
est a l’origine de ce canal en dessous : elle est recouverte,
dans son commencement, par des libres
musculaires qui lui viennent du col de la vessie ; et
dans le reste de son étendue, par des fibres transversales
, dont nous parlerons plus en détail en décrivant
la portion membraneuse de l’urètre.
Il y en a quatre dans 1’éléphant, deux de chaque
côté , de grandeur inégale , situées à l’intérieur des
vésicules séminales , près de leur base, et d’un Volume
tres-petit, a proportion des a-utres glandes
qui appartiennent à la même fonction : elles sont
recouvertes de quelques fibres musculaires, et présentent
intérieurement des lobes peu distincts.
Chacune de ces glandes a une cavité principale ,
dans laquelle viennent aboutir d’autres 'cavités plus
petites par de fort larges orifices. Ce sont autant de
culs-de-sac de grandeur variée, qui communiquent
les uns dans les autres, et s’ouvrent enfin dans le
principal : celui-ci donne dans un canal excréteur,
d’un grand diamètre ; ceux des glandes du même
cote marchent adosses l’un a l’autre, et s’ouvrent
séparément dans rurètre à côté du vérumon-
tanum.
Les ruminans en ont toujours deux, qui sont
exactement comparables aux précédentes : leur
Sect. I. Akt. I, Org. préparai, mâles. 47
proportion est plus grande dausle bélier et le boeuf ;
on y remarque des lobes plus distincts, ayant chacun
une petite cavité qui se réunit à la principale :
celle-ci se continue dans un canal membraneux qui
s’ouvre dans une assez large lacune du vérumonta-
num , en dedans ou en arrière de l’orifice du canal
déférent.
Leur surface est plus unie dans le daim , Yaxis,
le bubale , etc., et leur forme plus régulièrement
ovale : elles ont dans tous une cavité centrale, où
viennent aboutir, par de larges orifices, d’autres
cavités plus petites ; et un canal excréteur unique ,
dont l’orifice est percé dans le vérumontanum le
plus souvent derrière celui du déférent de son côté.
En général ces glandes ne different, dans cet ordre,
que par leurvolume , qui égale, dans le chameauy
celui d’un petit oeuf de poule ; et par la proportion
de leur cavité centrale , comparée à la masse de la
glande ; proportion qui s’est trouvée quelquefois
assez grande pour faire méconnoître la nature de
cet organe, et le ranger parmi les réservoirs de la
semence.
Dans les solipèdes , on trouve quatre prostates
très-considérables, dont deux sont placées à côté
des vésicules séminales , et les deux autres vers la
fin de la partie mqsculeuse dé l’urètre. Les premières
sont moins rouges ; la masse de la glande y
paroît moindre et les cavités plus grandes : elles
sont recouvertes de fibres tendineuses et musculaires
qui leur viennent des vésicules séminales et de