der réciproquement j tels sont les plantes hermaphrodites
et monoïques , les mollusques acéphales
, les échinodermes.
Dans d autres, chaque individu a les deux sexes,
ïnais il a besoin d’un individu pareil qu’il féconde
et dont il soit fécondé. Tels sont la plupart des
mollusques gastéropodes , et plusieurs vers.
Dans d’autres il y a des individus distincts ,
males et jumelles tels sont les plantes dioïques ,
tous les animaux vertébrés, les mollusques céphalopodes,
quelques gastéropodes , une partie
des vers, les crustacés , les insectes ; c’est-à-dire ,
de beaucoup la plus grande partie des animaux.
Quant à la fécondation même, elle s’opère dans
les plantes par une liqueur contenue dans de
petites capsules fines comme de la poussière, qui
se portent sur les organes femelles, et y éclatent
pour yjjêpandre leur liqueur. Dans les animaux
la liqueffr est toujours lancée à nud sur ou autour
des germes. Il y en a beaucoup où elle ne se répand
que sur des oeufs déjà pondus : tels sont les
poissons osseux et ovipares, les mollusques céphalopodes
: les males et les femelles ne s’y con-
noissent même pas. Quelquefois, comme dans les
grenouilles, il faut des embrassemens et des caresses,
pour déterminer l’émission des oeufs et de
la semence, mais la fécondation se fait cependant
hors du corps. Enfin, dans le plus grand nombre,
le male introduit la liqueur dans l’intérieur du
corps de la femelle, et va en féconder les oeufs
avant qu’ils soient pondus. C’est le cas des mammifères
, des oiseaux , de la plupart des reptiles ,
de quelques poissons, des mollusques gastéropodes
dioïques ou hermaphrodites, des crustacés
et des insectes. Cette union des deux sexes est
ce qu’on nomme accouplement.
Dans toutes ces familles il peut bien y avoir
émission d’oeufs sans accouplement, comme dans
celles de l’ordre précédent 5 mais alors il n y a point
de développement ultérieur, et il seroit trop tard
pour les féconder après qu’ils sont pondus.
L ’effet d’un seul accouplement varie en intensité 5
dans la plupart des cas , il ne fécondé qu une seule
génération et une seule portée.Quelquefois, comme
dans les oiseaux de basse-cour, il fécondé plusieurs
émissions d’oeufs, mais pour une seule génération
seulement.
Dans un petit nombre de cas , un seul et même
accouplement féconde plusieurs générations qui
toutes peuvent ensuite reproduire sans mâle. Dans
les pucerons on a vu sept à huit générations s en
passer , et dans quelques monocles , jusqu’à douze
ou quinze.
Le germe une fois détaché de l’ovaire , peut
avoir des moyens d’existence plus ou moins complets.
Dans le plus grand nombre des animaux, il
porte, avec lui, une masse organisée, à laquelle
il tient par des vaisseaux, et dont l’absorption doit
suffire pour le nourrir et le développer jusqu’au
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