commencent par une sorte de pavillon , par lequel
l’oeuf s’y introduit , dont les parois, d’abord
minces , prennent ensuite plus d’épaisseur , et une
apparence glanduleuse , coniques dans leur commencement
, puis cylindriques dans le reste de
leur étendue , dont la longueur est beaucoup plus
grande à proportion que dans les oiseaux , qui
sont plissés par le péritoine qui leur sert de ligament
, comme dans les chèloniens , les sauriens et
les ophidiens 3 ou extrêmement sinueux et repliés
sur eux-mêmes dans differens sens, comme dans
les batraciens.
Il se terminent dans plusieurs de ces derniers
(les grenouilles}, par une dilatation que l’on a
improprement appelée matrice, et qui s ouvre
elle-même dans le cloaque.
33. Des oviductus dans les poissons.
D ans lés poissons osseux, excepté ceux qui sont
vivipares, l’ovaire paroît communiquer immédiatement
au dehors, et l’oviductus est proprement confondu
avec lui. La même chose a lieu dans une
partie des cartilagineux 5 mais dans ceux de ces
derniers et des premiers qui s’accouplent, on retrouve
deux oviductus parfaitement distincts des
ovaires, et d’une structure remarquable. Dans lés
chimères ce sont d’abord de petits conduits dont
l’extrémité attachée aux ovaires est ouverte et
évasée ; après un assez court espace , ils s’élargissent
tout à coup et forment un renflement glanduleux
très - considérable, contenu dans l’epaisseur
de leurs parois, et dont les faisceaux qui le corn •
posent sont perpendiculaires à ces parois. Au-delà
de ce renflement chaque oviductus conserve un
grand diamètre jusqu’à l’endroit de sa terminaison.
Une fois que l’oeuf s’est accru par l’addition de
l’enveloppe que lui fournit la glande que nous venons
de décrire, il àvoit besoin en effet d’un conduit
plus grand : ce conduit nous a paru uniquement
membraneux dans toute son étendue. L ’un et l’autre
se confondent à l’endroit de leur terminaison,
pour s’ouvrir au-dehors par un orifice commun.
Dans les raies et les squales, les oviductus ont
une très-grande ressemblance avec ceux des chimères
, comme il en existe une, si ce n’est dans la
forme, du moins dans la composition des oeufs de ces
diftérens genres. Ils sont réunis par leur extrémité
antérieure, et n’ont qu’une ouverture commune,
située entre les ovaires, immédiatement en arrière
du diaphragme , et qui conduit dans l’un ou l’autre
oviductus. De-là ils se portent en amère et en dehors
en conservant un petit diamètre , une forme
cylindrique , des parois plissées longitudinalement
dans leur intérieur , et une couche fort mince de
nature glanduleuse dans leur épaisseur. C’est à
celte première partie qu’on a donné plus particulièrement
le nom de trompe. Etle se dilate subitement
après six , huit, dix centimètres d’étendue ,
suivant les espèces, pour envelopper dans ses parois
un corps glanduleux fort épais , qui paroît
eomposé^de vaisseaux blancs, allant dans des direc