23o X X X e L ï :çont . Excrétions.
Leur masse nous semble plus grande à proportion
que dans les mammifères , et leur consistance
beaucoup moindre.
Les artères des reins viennent, pour le premier
lobe, de l’aorte même , et pour l’autre partie, de
la fémorale.
Les veines se joignent aux fémorales pour former
la veine-cave , ou vont immédiatement à cette
veine.
On ne peut y distinguer deux substances, quel
que soit le sens dans lequel on les coupe. Aussi n’y
trouve-t-on plus , comme dans les reins des
mammifères , deux sortes de canaux excréteurs;
car on doit distinguer dans ces derniers , les canaux
qui forment la substance médullaire, de l’uretère
qui commence proprement avec les calices. Ic i, ce
dernier canal commence dans la substance des
reins par une foule de petites racines très-déliées,
qui so voient dans toutes les parties des reins , et
se réunissent en formant des pinceaux. Il naît d©
leur rassemblement successif, des rameaux , puis
des branches qui concourent successivement à former
et à grossir l’uretère. Ce canal, dont la nature
paroît la même que dans les mammifères , commence
par la réunion des branches du lobe antérieur
, et se porte en arrière le long de la face
inférieure et un peu interne de chaque rein, en
recevant, à mesure, les branches de chaque portion ;
puis il continue son chemin d’avant en arrière jusqu’au
cloaque , à la paroi supérieure duquel il
s’ouvre.
Nous avons peu de particularités à ajouter a
cette description générale. Dans le cormoran et
le pélican on ne peut y distinguer trois grands
lobes, comme à l’ordinaire. L e s reins n’ont egalement
point de division profonde dans Y autruche ;
mais leur masse semble composée à l’extérieur d’un
grand nombre de lobules , qui ne sont plus dis
tjncts à l’intérieur. L ’uretère, dans cet oiseau , reste
caché jusqu’à l’extrémité postérieure du rein ,
dans un sillon profond de sa face inférieure.
D. Pans les reptiles.
Les reins se distinguent de ceux àes mammifères
, et ressemblent aux reins des oiseaux , et
à ceux des poissons, par l’impossibilité d’y re-
connoître deux substances, et par le défaut de
calices ou de bassinet.
Leur situation , leur forme, leur grandeur relatives
varient dans les difierens ordres.
Ceux des chéloniens et des sauriens sont très-
reculés dans la cavité abdominale. Dans les lézards
proprement dits, ils sont collés dans le bassin,
sous le sacrum , et s’enfoncent meme jusque sous
la queue ; ils sont autant reculés , mais ils s’avancent
plus loin, dans les salamandres ; on le’s
trouve plus avancés en totalité dans les autres
batraciens, et très-rapprochés l’un de l’autre.
Dans ces trois ordres, ils sont placés à la même
hauteur , et recouverts par le péritoine , â leur
face inférieur© seulement ; mais dans les ophi•*
P 4